Uber dans la ligne de mire en Inde suite à un viol

Commande d'un véhicule Uber depuis l'application dédiée sur un Ipad © Belge

En Inde, une femme a été violée par un chauffeur de taxi qu’elle avait réservé au moyen de l’appli Uber bien connue. Les autorités pointent un doigt accusateur vers l’entreprise américaine.

La femme de 26 ans habitant Delhi déclare qu’après un repas en ville, elle avait demandé via l’appli Uber qu’on la ramène chez elle. Le chauffeur du taxi qui l’a prise en charge, l’a violée. Un examen médical l’a confirmé, indique la BBC. L’auteur a été arrêté hier dimanche.

La police incrimine maintenant l’entreprise à l’initiative de l’appli populaire Uber. Elle ne soucierait pas assez des antécédents de ses chauffeurs. Le chauffeur en question n’aurait pas non plus disposé d’un système de suivi GPS dans sa voiture.

Uber promet de collaborer pleinement à l’enquête. L’entreprise de San Francisco insiste sur le fait que la sécurité est sa priorité numéro un et que toutes sortes de mécanismes de contrôle sont mis en oeuvre pour garantir des déplacements sûrs.

Le service de taxi alternatif, pour lequel l’on utilise une appli pour smartphone, afin de mettre le client et le chauffeur en contact réciproque, a été créé en 2009 et est aujourd’hui actif dans quelque 200 pays. L’appli est interdite en Allemagne et a déjà provoqué une vague de protestations en Belgique également.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire