Trop de navigateurs trop longtemps vulnérables

Guy Kindermans Rédacteur de Data News

Selon Kaspersky Labs, trop de navigateurs ne sont pas remplacés ou le sont nettement trop tard par de nouvelles versions, ce qui se traduit évidemment par des brèches dans la sécurité.

Selon Kaspersky Labs, trop de navigateurs ne sont pas remplacés ou le sont nettement trop tard par de nouvelles versions, ce qui se traduit évidemment par des brèches dans la sécurité.

L’importance des navigateurs dans l’utilisation quotidienne des ordinateurs et d’internet n’a pas échappé aux cybercriminels, et “la plupart des cyber-attaques actuelles proviennent dès lors du web”, affirme le spécialiste de la sécurité Kaspersky Lab. Des données émanant d’une enquête propre, l’entreprise de sécurité conclut cependant que quasiment un quart des clients du Kaspersky Security Network utilisent encore des versions de navigateur désuètes, à savoir 14,5 pour cent recourent encore à l’avant-dernière version et 8,5 pour cent de versions encore antérieures. Des trois navigateurs les plus populaires – Explorer, Chrome et Firefox -, 80 à 66 pour cent des utilisateurs en moyenne possèdent la tout dernière version, mais cela signifie aussi qu’il y a de grands nombres de retardataires. En outre, il faut en moyenne de 32 à 27 jours, avant que la majorité des utilisateurs aient installé la nouvelle version.

Kaspersky Labs conclut que “quasiment 1 internaute sur 10 utilise un navigateur web désespérément suranné pour contrôler ses comptes bancaires et d’autres informations personnelles”. Ce qui est étonnant ici, c’est que 3,9 pour cent des internautes utilisent encore Internet Explorer 6 ou 7, même si leur emploi est explicitement déconseillé. L’on trouve aussi encore de très anciennes versions de Firefox, comme la version 6, (quelque 22 pour cent de versions ‘Firefox 13 ou antérieures’). Kaspersky Labs indique en outre que ces conclusions reposent en grande partie sur des données de consommateurs, donc d’utilisateurs qui décident eux-mêmes d’exécuter une mise à jour. Dans beaucoup d’entreprises, les utilisateurs finaux n’ont pas ce choix, ce qui peut aisément générer de grands groupes d’utilisateurs courant des risques. En effet, les entreprises traînent souvent quelque peu plus longtemps avant de migrer vers de nouvelles versions d’un navigateur ou d’autres logiciels systèmes, ce qui peut engendrer des lacunes de sécurité pour toute l’entreprise.

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