Trasys décroche le contrat Kyoto des Nations Unies

L’entreprise IT belge Trasys a décroché le contrat international d’implémentation du système logiciel Kyoto. Cette solution devrait permettre aux pays de ‘négocier’ entre eux les émissions de carbone en vue de satisfaire d’ici fin 2008 aux normes environnementales fixées à Kyoto.

Le fournisseur de services IT Trasys s’est vu attribuer par le Secrétariat pour les Changements climatiques des Nations Unies le contrat prévoyant le développement d’un système logiciel mondial d’échange des émissions de carbone. Selon des sources de l’agence Reuters, le contrat aurait une valeur de 10 millions d’euros et courrait jusqu’en 2012. Ensuite, cette valeur pourrait grimper en fonction des évolutions sur le marché du carbone. Trasys a fait appel à Logica CMG en tant que sous-traitant pour prendre en charge la gestion quotidienne du système.L’accord environnemental international signé à Kyoto spécifie que le “commerce” du carbone est possible en vue d’atteindre les normes exigées. Dans la pratique, cela signifie que les pays industriels riches (et donc plus polluants) peuvent acheter les ‘crédits’ carbone des pays plus pauvres et moins polluants. Cet argent pourrait/devrait financer des projets énergétiques propres. Le commerce mondial du carbone, appelé Certified Emission Reductions (CER), est déjà opérationnel, mais ne peut être officiellement cité sans solution IT valable.Le système logiciel que Trasys doit développer, s’appelle International Transaction Log (ITL). Il devrait être mis en oeuvre en avril 2007. Le délai est relativement court, mais Trasys a de l’expérience: l’entreprise s’était en effet déjà occupée du système d’échange de carbone européen. D’ici décembre 2008, tous les pays devraient, notamment grâce au système logiciel, satisfaire aux normes de Kyoto.

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