Transics s’effondre à Euronext

A la Bourse bruxelloise, le producteur d’ordinateurs de bord Transics a vu le cours de son action plonger de 31,8 pour cent après la publication de chiffres trimestriels très faibles et de prévisions décevantes.

A la Bourse bruxelloise, le producteur d’ordinateurs de bord Transics a vu le cours de son action plonger de 31,8 pour cent après la publication de chiffres trimestriels très faibles et de prévisions décevantes.

En raison de cette chute boursière, Transics atteint son niveau le plus bas depuis son entrée à Euronext en juin 2007, et sa capitalisation boursière n’est plus que de 44 millions d’euros.

Le recul soudain sur les marchés européens après l’été a pris de vitesse l’entreprise. Le secteur des transports très cyclique a été l’un des premiers à ressentir le ralentissement. Nombre de transporteurs ont dès lors postposé leurs investissements et leurs commandes, surtout de produits très coûteux comme ceux de Transics. La crise du crédit a encore accéléré le processus. La prévision que ce marché croîtrait de 15 pour cent durant l’année, doit donc être revue.

Le chiffre d’affaires de Transics au troisième trimestre a été de 9,1 millions d’euros, de 18 pour cent inférieur à ce qu’il était au cours de la même période de l’an dernier. Les mois d’été sont traditionnellement moins bons, mais contrairement aux autres années, il n’y a pas eu en 2008 de reprise en septembre.

Les rentrées récurrentes, une fois les ordinateurs de bord installés, qui représentent un quart du chiffre d’affaires, ont réussi à limiter quelque peu la chute. Il ne faut pas s’attendre à une amélioration directe durant le trimestre en cours. Le secteur des transports ressent la crise de manière toujours plus intense, au vu des récentes indications relatives à l’effondrement des ventes de camions. Pour le groupe télématique, il n’y avait donc rien d’autre à faire qu’à revoir à la baisse ses prévisions en matière de chiffre d’affaires pour 2008 qui étaient de 53 à 56 millions d’euros au départ et qui sont maintenant de 43,5 millions d’euros, soit un recul de pas moins de 20 pour cent. En d’autres mots, le ralentissement s’accélère encore.

Ce ralentissement se manifeste à un mauvais moment, du fait que Transics a énormément investi cette année dans la vente et le marketing, ainsi que dans son extension géographique. Sa marge de cash-flow d’exploitation se réduira aussi nettement: de 26,3 à 27,3 pour cent prévus initialement jusqu’à 20 pour cent.

Source: Trends.be

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