Pour Transics, spécialiste des solutions de gestion de flottes, 2007 a été une année fantastique. Après une entrée en Bourse réussie en juin, l’entreprise yproise peut aujourd’hui s’enorgueillir de résultats formidables.
Pour Transics, spécialiste des solutions de gestion de flottes, 2007 a été une année fantastique. Après une entrée en Bourse réussie en juin, l’entreprise yproise peut aujourd’hui s’enorgueillir de résultats formidables.
Passons d’abord les chiffres en revue: le chiffre d’affaires de Transics a crû de 72,3 pour cent à 43,51 millions d’euros. Son bénéfice brut a progressé de 79,6 pour cent pour passer de 17,69 millions d’euros en 2006 à 31,76 millions en 2007. L’EBITDA a augmenté de 82,5 pour cent à 13,17 millions d’euros en 2007. Son résultat d’exploitation a doublé pour s’établir à 10,71 millions d’euros, soit 24,6% du chiffre d’affaires. Son bénéfice net a quasiment décuplé à 5,21 millions d’euros, soit 0,75 euro par action.
Selon Transics, ses résultats impressionnants sont dus à deux facteurs importants: les excellentes performances de Transics sur ses marchés de base, la France et le Benelux (+57%), ainsi qu’une expansion accélérée dans le reste de l’Europe (+243%), avec de très bons résultats en Allemagne et en Espagne, ainsi que des efforts consentis dans la vente qui ont porté leurs fruits au Royaume-Uni, en Irlande, en Scandinavie et en Europe centrale et orientale.
Les coûts d’exploitation ont par contre augmenté de pas moins de 65 pour cent. “En 2007, Transics a consenti de solides investissements dans son infrastructure, dans la vente et le marketing afin de pouvoir conserver son rythme de croissance à long terme”, y explique-t-on. “Néanmoins, les coûts d’exploitation en tant que pourcentage du chiffre d’affaires ont régressé de 49,4% à 47,2% en 2007, ce qui est révélateur d’un bon effet de levier opérationnel.”
“Pour 2008, nous tablons sur une croissance interne du chiffre d’affaires de plus de 25 pour cent par rapport à 2007”, déclare le CEO, Walter Mastelinck, dans un communiqué de presse. “L’on s’attend à ce que les marges brutes restent stables, mais aussi à ce que le coût de l’extension géographique dans des régions inexploitées pèse légèrement sur les marges EBITDA au premier semestre de 2008. Je m’attends à ce que ces marges EBITDA se redressent ensuite rapidement. Le lancement d’une nouvelle plate-forme ‘back office’ basée sur les services web au premier semestre de 2008 stimulera sans aucun doute davantage encore notre croissance.”