Hey! telecom, la marque à bas prix d’Orange Belgium, a mis fin à la vente de son offre de téléphonie mobile à 5 euros par mois, concurrente de celle de Digi, a indiqué lundi l’opérateur télécom. L’abonnement le moins cher coûtera désormais 9 euros, mais les clients ayant déjà souscrit à la formule plus avantageuse pourront conserver leur abonnement à 5 euros.
Hey! avait lancé cette offre quelques heures après l’arrivée de Digi, le 4e opérateur, sur le marché belge. À la mi-décembre, le nouveau venu avait surpris avec un abonnement de 5 euros par mois pour des appels et SMS illimités et 15 Go de données. La marque à bas coûts avait embrayé, se distinguant par une connectivité en 5G, là où Digi ne proposait que la 4G.
Ces dernières semaines, cette offre à 5 euros de Hey! avait progressivement migré vers un endroit peu visible du site internet de l’opérateur. L’organisation de consommateurs Testachats avait d’ailleurs déposé une plainte auprès du Jury d’éthique publicitaire.
‘Raisons de marketing stratégique’
Orange a finalement mis fin à cet abonnement lundi. Le site web de Hey! indique qu’il n’est ‘plus commercialisé’. Selon le porte-parole de l’opérateur, Sven Adams, cette décision est motivée par des ‘raisons de marketing stratégique’. Les personnes ayant déjà souscrit à l’abonnement à 5 euros peuvent toutefois le conserver sans modification du plan tarifaire ou du service. L’opérateur ne s’exprime pas sur le nombre de clients qu’il a réussi à attirer avec cette formule.
Depuis son arrivée à la mi-décembre, Digi n’a pas semblé provoquer de changements majeurs sur le marché. Proximus, principal opérateur du pays, a récemment fait savoir que le nombre de transferts vers ce nouvel acteur avait rapidement baissé après le lancement. Orange a également indiqué ne pas avoir constaté d’impact important.
Digi a par ailleurs été confronté à des problèmes de démarrage qui ont suscité de nombreuses plaintes de la part des consommateurs, mais qui ont été résolus, selon l’entreprise. Le lancement a en outre été mouvementé sur le plan interne. En février, on a appris qu’un certain nombre de membres de la direction de Digi avaient été licenciés. La société-mère roumaine a toutefois nié l’existence de problèmes de liquidités.
