Stork étend ses ailes
Fedict vient de sortir le cahier des charges relatif à la participation belge au consortium Stork, cette architecture européenne chargée d’assurer l’interopérabilité entre l’ensemble des systèmes d’identification en Europe.
Fedict vient de sortir le cahier des charges relatif à la participation belge au consortium Stork, cette architecture européenne chargée d’assurer l’interopérabilité entre l’ensemble des systèmes d’identification en Europe.
L’objectif du consortium Stork est pourtant bien plus simple qu’il n’y paraît à la lecture de cette introduction, explique Frank Leyman, ‘manager international relations’ chez Fedict. “Un Belge qui habite par exemple l’Espagne doit pouvoir avec sa propre carte d’identité, dans le cas de la Belgique l’eID, signer et transmettre sa déclaration d’impôts ou pouvoir s’identifier dans un hôpital espagnol avec cette même eID. Or il existe de très nombreux systèmes d’identification différents dans l’ensemble des pays de l’Union européenne, qui’l s’agisse de cartes à puce, passeports virtuels ou passeports physiques. Pour rendre ces différents systèmes lisibles et utilisables à l’étranger, en ‘any-to-any’, il convient de mettre en place une architecture IT et de prévoir les outils de traitement nécessaires.”
Le consortium Stork lance des projets pilotes pour les différents composants et prévoit de mettre au point d’ici 2010 un ‘framework’ d’interopérabilité complet. Ce consortium comprend 29 partenaires de 14 pays. “Nous nous sommes immédiatement engagés à être l’une des locomotives de ce consortium, poursuit Leyman. La Belgique a en effet déjà consenti d’importants efforts et investissements autour de l’eID. Nous estimions qu’il était important de capitaliser sur cet acquis.” Le projet Stork représente un budget total de 20 millions EUR, dnot la moitié est financé par la Commission européenne et l’autre moitié par les Etats membres.
“Chaque pays prend en charge des composants de Stork. Fedict s’occupe lui de l’architecture. La Banque carrefour de la sécurité sociale met à notre disposition son propre système Limosa (l’obligation de déclaration de travailleurs à l’étranger, NDLR).”
L’adjudication pour les composants belges a été lancée voici peu. Mais Leyman se refuse à chiffrer le montant de la participation belge à Stork. “Il est en tout cas important – c’est d’ailleurs précisé dans le cahier des charges – que les partenaires choisis comprennent parfaitement le contexte de l’eID, sa technologie et sa législation.”
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