Smart Work Centers: vers un réseau plus dense

Le réseau wallon de smart work centers entre dans une 2ème phase, placée sous le signe de l’extension nationale et d’un appel à projets technologiques.

Le réseau wallon de smart work centers entre dans une 2ème phase, placée sous le signe de l’extension nationale et d’un appel à projets technologiques.

Inauguré en juin dernier, le réseau de Smart Work Centers initié en Wallonie sous l’égide d’EuroGreen IT entre dans sa deuxième phase. Elle sera à la fois celle d’une extension nationale, d’un appel à projets et d’une validation opérationnelle du concept.

Pour rappel, le principe-même du réseau implique que les sites adhérents respectent un certain nombre de règles de base et de modalités de fonctionnement (implantation géographique propice à leur utilisation, espace et services minimaux, équipements technologiques communs…) et bénéficient d’une infrastructure de support commune (solution de réservation unique, modalités d’accès harmonisées, facturation unique pour les usagers…).

Réseau trans-régional Aux 8 centres qui ont adhéré au réseau dès son inauguration (Louvain-la-Neuve, Mont-St-Guibert, Tournai, Enghien, Saintes, Les Isnes, Redu et Wemmel) sont entre-temps venus se rallier les 11 centres Regus. La nouvelle phase d’extension a pour but de porter le maillage à 30 centres d’ici mars 2012, pour un total de l’ordre de 5.000 m² de bureaux, 800 espaces de travail individuels et 80 salles de réunion.

Le réseau sera géré par une société coopérative à responsabilité limitée, opérant comme franchiseur. Elle devrait être constituée d’ici la mi-décembre. Ses associés seront les membres du réseau, chacun ayant un droit de vote aux assemblées générales. Moyennant une cotisation d’adhésion, la coopérative procurera aux sites-membres la solution de réservation et de contrôle d’accès centrale, les logiciels de gestion, un accompagnement lors des appels à projets et fera office de centrale d’achat. La cotisation couvre notamment l’utilisation du site de réservation, la gestion des accès sécurisés, les logiciels d’administration (facturation …), le support du matériel. Chaque centre reste le “propriétaire” de sa propre clientèle tandis que les utilisateurs nomades (utilisant plusieurs sites du réseau) relèvent de la coopérative qui rétribue chaque centre en fonction du nombre d’heures “consommées”.

Appel à projets wallons Dans le même temps, un appel à projets, destiné à des sites candidats situés en Wallonie, est lancé par EuroGreen IT afin de susciter des idées novatrices dans l’utilisation de technologies de pointe, complémentaires de celles que tout centre adhérent doit proposé (WiFi, Internet haut débit, accès sécurisés). Ces technologies doivent “favoriser le travail ou l’apprentissage à distance, la collaboration, l’échange de documents, la création d’équipes virtuelles.”

Cet appel à projets est aussi une manière de susciter et de supporter l’adhésion de nouveaux sites wallons puisque les propositions retenues bénéficieront d’une subvention publique d’un maximum de 50.000 euros par projet, couvrant 80% de la cotisation d’adhésion (12.000 euros pour la 1ère année, 6.000 pour la suite) et une partie de leur investissement technologique.

Clôture des candidatures: 16 janvier.

Une enveloppe globale de 300.000 euros a été débloquée par le gouvernement wallon pour subventionner les projets les plus novateurs.

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