Skelia vise 500 collaborateurs d’ici 2012

Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

Skelia, l’entreprise de nearshoring fondée voici précisément un an par Patrik Vandewalle, entend évoluer en une firme de 100 personnes d’ici fin 2010 et de 500 personnes deux ans plus tard avec un chiffre d’affaires de 20 millions EUR.

Skelia, l’entreprise de nearshoring fondée voici précisément un an par Patrik Vandewalle, entend évoluer en une firme de 100 personnes d’ici fin 2010 et de 500 personnes deux ans plus tard avec un chiffre d’affaires de 20 millions EUR.

Aujourd’hui, Skelia occupe 20 personnes et possède 7 clients. “Nous progressons selon les prévisions. Nous avons accueilli les clients un par un et avons avant tout veillé à les satisfaire. Aujourd’hui, nous sommes sur le point d’accélérer notre croissance. Il y a pas mal de prospects en attente.” Parmi nos clients actuels, citons Belgacom et Thomas Cook. “C’est notre simplicité qui plaît. Chez nous, les entreprises peuvent déjà faire du nearshoring à partir d’1 personne, comme extension d’une équipe en Belgique. Nous le comparons toujours au travail à domicile qui est à sa manière aussi du nearshoring. Et bien, chez nous, certains membres de l’équipe travaillent à domicile en Ukraine.”

Mais la crise n’a-t-elle pas fait rage en Europe de l’Est? “Bien sûr, la situation des banques y est encore plus instable qu’en Europe occidentale, explique Vandewalle. Mais comme notre siège principal se trouve au Luxembourg, nous n’en souffrons pas. Qui plus est, c’est précisément la crise qui nous a incités, l’an dernier, à créer Skelia. Par temps de crise, les entreprises cherchent activement à faire des économies en recourant au nearshoring. Et pour Skelia même, il y a l’avantage que plus de personnel de qualité soit subitement disponible sur le marché.”

Quand même, 500 collaborateurs en 2012? “Nous sommes pour l’instant installés à Lviv. Grâce à l’université et à une culture fortement orientée vers l’ouest, c’est là un endroit intéressant.” Mais ce qui est peut-être encore plus important, c’est que Skelia va à court terme élargir son champ de vision, non seulement géographiquement, mais aussi en dehors de l’ICT. “La région où nous sommes installés, compte quelque 4.000 informaticiens, souvent répartis dans de petites entreprises locales. Nous envisageons par conséquent de créer quelques autres sites locaux en Ukraine, mais aussi tout autour. Et à terme, nous entendons également conclure des accords de business process outsourcing. D’ici 2012, nous ne nous occuperons plus qu’à 50% d’ICT.”

En plus de Skelia, Vandewalle travaille aussi sur plusieurs autres projets. C’est ainsi qu’il possède une participation dans Visionware, qui met en oeuvre des systèmes de détection visuels pour les parcs d’attractions notamment. Et depuis quelques mois, Vandewalle consacre son temps à un tout nouveau projet, Proudfield. “Avec cette entreprise, nous voulons développer des applications à destination des médias sociaux. L’objectif est d’offrir ainsi aux entreprises B2C l’opportunité d’approcher plus efficacement ces médias sociaux en tant que canal de marché. J’appelle cela des applications de viral trading.” Pour le développement technologique, Proudfield dispose de 2 personnes travaillant chez… Skelia.

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