Meta va entraîner ses modèles d’IA sur les données publiques de ses utilisateurs européens

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Meta va entraîner ses modèles d’intelligence artificielle (IA) générative sur le contenu public de ses utilisateurs européens et leurs conversations avec le robot conversationnel Meta AI, a annoncé le groupe dans un communiqué lundi.

Gebruikers van de platformen van Meta in de Europese Unie zullen volgens Meta ook kunnen weigeren dat hun gegevens gebruikt worden voor trainingsdoeleinden. Dat meldt het bedrijf maandag in een persbericht.

“Les personnes basées dans l’UE qui utilisent nos plateformes peuvent choisir de s’opposer à ce que leurs données soient utilisées à des fins d’entraînement”, a précisé le géant des réseaux sociaux. Tous les utilisateurs des réseaux sociaux de Meta (Facebook, Instagram, Whatsapp…) recevront une notification pour expliquer quelles données seront utilisées pour entraîner ses modèles d’IA. Un formulaire leur sera également fourni pour s’opposer “à tout moment à l’utilisation de leurs données de cette manière”.

Meta précise que les messages privés des utilisateurs et toutes les données publiques des personnes de moins de 18 ans dans l’UE ne seront pas concernés par cette utilisation.

Le groupe de Mark Zuckerberg indique que cette décision a été prise après concertation avec la commission irlandaise de protection des données (IPDC), où se trouve le siège de Meta, et le Comité européen de la protection des données. Ce dernier “a confirmé que notre approche initiale était conforme à nos obligations légales”, selon Meta.

Les grandes entreprises de la tech (OpenAI, Google, X…) forment leurs modèles d’IA avec un grand modèle de langage (LLM), formé à partir d’immenses quantités de données, pour la plupart publiques sur Internet. L’Union européenne avait toutefois rapidement appelé ces sociétés à respecter les législations européennes, notamment le Règlement européen de protection des données (RGPD), et à ne pas utiliser des données d’utilisateurs européens si ceux-ci n’avaient pas donné leur consentement.

Dans ce cadre, l’autorité irlandaise de protection des données (DPC), qui agit au nom de l’Union européenne, a notamment ouvert des enquêtes sur Google et sur X pour des manquements à la législation européenne.

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