Renault-Nissan envisage deux voitures autonomes pour 2016

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Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

L’Alliance Renault-Nissan sortira dès 2016 sur le marché deux voitures capables de rouler de manière entièrement autonome dans les files. Voilà ce que déclare son directeur, Carlos Ghosn, lors du Mobile World Congress.

Dans le cadre d’un discours thématique prononcé dans la partie réservée aux conférences du Mobile World Congress de Barcelone, Carlos Ghosn, le directeur de l’Alliance Renault-Nissan – le quatrième plus important constructeur automobile au monde – nous autorise à jeter un coup d’oeil sur sa feuille de route. A partir de 2016 déjà, il envisage l’apparition des premières ‘autonomous cars’ à usage commercial.

“Il s’agira de la première vague, avec encore un conducteur à bord, mais le fait est que la voiture pourra se déplacer par elle-même dans les embouteillages”, précise Ghosn. Lorsque la voiture détectera une file, le conducteur pourra donc retirer les mains du volant, les pieds des pédales et ne plus regarder la route. La voiture se déplacera alors automatiquement dans la circulation. Selon Ghosn, cette technologie est déjà tout à fait prête, mais il s’agit d’attendre que le cadre législatif soit adapté. Il serait question dans un premier temps de deux modèles de voiture haut de gamme.

“D’ici 2018, une deuxième vague suivra avec des voitures qui rouleront de manière indépendante sur les autoroutes aussi”, prévoit encore Ghosn. Et d’ici 2020, il pense que les voitures autonomes se déplaceront également en ville. “Mais les voitures totalement autonomes sans la présence d’un chauffeur se feront encore attendre au moins dix ans à coup sûr”, ajoute-t-il.

Pas peur d’Apple

Lors de la session, Ghosn évoque encore la concurrence et l’arrivée possible d’une voiture Apple: “Je ne crains pas Apple, au contraire. L’arrivée d’Apple pourrait générer une accélération des innovations, et chaque acteur en tirerait profit.”

Renault-Nissan compte du reste aussi sur les startups. “Nous collaborons beaucoup avec des startups. Nous nous trouvons dans la Silicon Valley pour savoir quelles startups font quoi exactement. Il y a pas mal de technologies à développer, ce qui accroît d’autant les chances pour les jeunes entreprises”, conclut Ghosn.

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