Recherche informaticiens engagés socialement
Tant dans l’administration que dans toutes sortes d’associations et de groupes de pression, des plans d’exécution sont à nouveau mis en place pour des projets destinés à promouvoir les sciences et la technologie auprès des jeunes.
Tant dans l’administration que dans toutes sortes d’associations et de groupes de pression, des plans d’exécution sont à nouveau mis en place pour des projets destinés à promouvoir les sciences et la technologie auprès des jeunes. Et certains s’attachent tout particulièrement à s’adresser de manière spécifique aux jeunes. En outre, le recrutement d’automne bat à nouveau son plein au sein des entreprises. Le directeur RH constate une fois de plus qu’il y a trop peu d’informaticiens, de scientifiques et d’ingénieurs sur le marché. Et il ne se montre pas trop difficile. Les candidats ne doivent pas nécessairement avoir un solide diplôme en poche. L’expérience est ainsi au moins tout aussi importante.
Le phénomène – on peut même parler de problème – a déjà été constaté et analysé de manière répétée depuis des années par toutes sortes d’administrations et d’organismes subventionnés par les pouvoirs publics. Dans le meilleur des cas, cela débouche sur des recommandations concrètes sur la manière d’appréhender ce problème. Simplement, ces conclusions ne sont généralement pas communiquées à qui devraient les entendre réellement: ce ne sont pas les politiques, les institutions publiques ou les associations qui devraient en être informés, mais bien les scientifiques, les ingénieurs et les informaticiens proprement dits.
Quoi qu’il en soit, le fil conducteur dans les conclusions de toutes ces études est de faire ‘connaître’ et donc ‘apprécier’ les sciences et principalement la technologie – dont les TIC – auprès des jeunes. Comment mieux y parvenir qu’en permettant aux jeunes de faire connaissance avec nos entreprises et leurs ingénieurs, scientifiques, informaticiens, en leur faisant voir, entendre et palper la technologie et les sciences? Les jeunes peuvent ainsi découvrir concrètement que la réalité de ces secteurs est différente du stéréotype morne trop véhiculé par les médias classiques.
Ce sont ces ingénieurs, scientifiques et informaticiens au sein des entreprises mêmes qui doivent toutefois apporter leur pierre à l’édifice, pas les Ressources Humaines, le Social Corporate Responsibility ou autres divisions de cadres supérieurs. Ces cadres, qui ne sont généralement pas des scientifiques, font cependant en excellent travail en soutenant de manière financière ou matérielle les multiples visites guidées ou autres événements. Ils devront mettre encore davantage à contribution les collaborateurs techniques au sein des entreprises pour réaliser ces objectifs. Ou préférez-vous discuter avec les collaborateurs du CIO plutôt qu’avec le CIO lui-même? Ce que vous voulez, les jeunes le veulent aussi.
Le projet www.dewereldaanjevoeten.be permet d’ores et déjà aux scientifiques et aux ingénieurs d’apporter leur pierre à l’édifice. #
Valérie Tanghe
Denknet K VIV Vrouw én Ingenieur
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici