Recherche: 7 millions EUR pour les TIC à Bruxelles

Selon le Ministre bruxellois de l’économie Cerexhe, un tiers du secteur TIC national est concentré sur un secteur qui représente 0,5% du total. C’est plus de 30.000 emplois ‘high tech’ sur Bruxelles. D’où le programme “Impulse TIC” et la volonté de développer un pôle d’excellence.

Selon le Ministre bruxellois de l’économie Cerexhe, un tiers du secteur TIC national est concentré sur un secteur qui représente 0,5% du total. C’est plus de 30.000 emplois ‘high tech’ sur Bruxelles. D’où le programme “Impulse TIC” et la volonté de développer un pôle d’excellence.

Qui passe par le soutien de projets déposés par une série de consortiums réunissant différentes universités et centres de recherche. Quatre d’entre eux ont été retenus, pour un budget global, sur 3 ans, renouvelable une fois, de 6.786.156 EUR. L’ULB tire son épingle du jeu: elle se voit attribuer 42,70% du budget et va coordonner Armurs (télé-détection), Cryptasc (cryptographie quantique) et In Silico (génétique). Elle est de surcroît partenaire de Valibru (développement logiciel), le quatrième projet piloté par Sirris. En tout, 30 emplois de chercheurs et 18 partenaires sont concernés à l’UBL et chez Sirris on l’a dit, mais aussi à la VUB, à l’UCL, à l’école royale militaire et chez Agoria.

Le budget d’Armurs a été fixé à 1.162.145 EUR. Il vise à améliorer la rapidité et la qualité des mises à jour de données géographiques tirées à partir de photographies aériennes, d’images satellitaires et de relevés de terrain en développant un système de détection (semi-) automatique du changement, notamment via des senseurs très haute résolution. Avec Cryptasc (1,435,000 EUR), il s’agit de concevoir un ensemble d’outils pour la sécurité informatique et la cryptographie, basés sur l’information quantique. In Silico fonctionnera avec une enveloppe de 1 809 181 EUR. L’objectif: développer le savoir-faire de conception et de production d’expériences “in silico” à partir de données obtenues par les voies “classiques” de l’in vivo ou l’in vitro pour tester de nouvelles hypothèses. Avec Varibru (2.384.300 EUR), les chercheurs vont se pencher sur le concept de “variabilité” en matière de développement logiciel. L’idée est de concilier l’inconciliable, c.-à-d. faire produire de façon industrielle du logiciel sur mesure. Wim Codenie, ‘program coordinator software engineering’: “Nous avons visité plus de 100 éditeurs bruxellois pour comprendre leurs défis en matière de ‘software engineering’. Les éditeurs sont appelés à se distinguer de la concurrence par des solutions adaptées spécifiquement au client, ce qui rend la production de masse très difficile. Le but de notre travail, c’est de réunir au sein d’un centre d’excellence bruxellois les connaissances et outils nécessaires à la ‘mass customisation’.”

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