Récepteurs de télécoms Starlink pour l’Ukraine et l’Iran

Une antenne parabolique Starlink pour l'internet à haut débit via le réseau de satellites Starlink. © Starlink

Plusieurs pays européens ont avancé des fonds pour permettre à l’Ukraine de disposer de 10.000 terminaux Starlink supplémentaires. Space X, qui livre ces terminaux, précise qu’entre-temps, une centaine de terminaux supplémentaires sont actifs en Iran.

Les dix mille récepteurs Starlink déployés en Ukraine seront affectés à un usage militaire et civil, notamment pour contrer les attaques russes à l’encontre de cibles civiles. Telle est l’information diffusée par l’agence de presse Bloomberg à la suite d’un entretien avec le vice-président ukrainien Mykhailo Fedorov. L’UE intervient financièrement après la décision prise par le CEO de SpaceX, Elon Musk, de ne payer lui-même pour les services Starlink en Ukraine.

Starlink dispose d’un réseau de plus de deux mille petits satellites en orbite basse autour de la terre pour permettre l’accès à l’internet. Les récepteurs déployés sur terre sont ensuite reliés à des routeurs qui permettront donc l’accès à l’internet. La Russie n’apprécie guère cette technologie et affirme envisager de classifier les systèmes spatiaux commerciaux comme Starlink en tant que technologie militaire légitime, alors même que les stations de base ne semblent pas exclues. Le pays prétend disposer d’une technologie susceptible de localiser les terminaux.

Iran

En Iran, près d’une centaine de terminaux internet du réseau Starlink seraient entre-temps actifs. C’est du moins ce qu’a tweeté le patron de SpaceX, Elon Musk. Le milliardaire américain avait promis en septembre dernier de déployer le réseau satellitaire Starlink en Iran, lorsque les autorités iraniennes ont limité toujours davantage l’accès à l’internet.

Depuis le décès de Mahsa Amini, l’étudiante irano-kurde de 22 ans, l’Iran est secoué par de multiples manifestations. Amini a perdu la vie après son arrestation par la police à Téhéran. Lors de cette manifestation, des centaines de personnes ont trouvé la mort, tandis que des milliers ont été arrêtées et que deux hommes de 23 ans ont été exécutés. Le régime iranien restreint depuis lors l’accès à Instagram et à WhatsApp, les seuls réseaux sociaux qui étaient encore accessibles jusqu’à l’automne dernier. De même, les connexions VPN avaient été limitées.

En collaboration avec Dutch IT Channel.

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