Quel effet les applis belges ont-elles sur notre confidentialité? La commission vie privée mène l’enquête

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La commission vie privée belge contrôle ce mois-ci, dans le cadre du deuxième “Privacy Sweep” du Global Privacy Enforcement Network (GPEN), l’impact de plusieurs applications mobiles belges sur la vie privée des utilisateurs.

La commission vie privée observe que beaucoup d’utilisateurs ne lisent pas les longues explications relatives à la confidentialité accompagnant les applis. “Nous constatons pourtant une préoccupation générale. En examinant à la loupe les applis, nous pouvons recommander aux développeurs de rendre ces explications quelque peu plus intelligibles”, prétend Eva Wiertz de la Commission de la Protection de la Vie Privée (CPVP).

Les commissions vie privée d’une quinzaine de pays participent au “Privacy Sweep”. L’enquête débute ce mois-ci et les résultats devraient être connus d’ici l’automne, après concertation avec les commissions participantes.

Selon Wiertz, les gens se posent pas mal de questions sur les effets des applis sur leur vie privée, mais cela n’a provisoirement pas généré beaucoup de plaintes. “Nous observons surtout que nombre de personnes ne lisent pas les explications en matière de confidentialité, parce qu’elles sont simplement trop longues et trop compliquées en raison de l’utilisation du langage juridique. Il serait nettement préférable que les développeurs rendent ces explications plus intelligibles pour qu’elles puissent être lues rapidement”, ajoute encore Wiertz.

L’on va donc examiner quelles approbations une appli exige, et si ces autorisations impliquent davantage que ce qui est nécessaire au bon fonctionnement de celle-ci. En outre, les contrôleurs (sweepers) vérifieront comment l’on explique aux utilisateurs pourquoi certaines données leur sont demandées et ce que l’on en fait. (Belga/MI)

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