Quand Oracle entrelace hardware et software

Guy Kindermans Rédacteur de Data News

Il était étonnant d’entendre combien John Fowler, directeur Systems d’Oracle, s’appesantissait à chaque fois sur le software lors d’Oracle Open World.

Il était étonnant d’entendre combien John Fowler, directeur Systems d’Oracle, s’appesantissait à chaque fois sur le software lors d’Oracle Open World.

Après le rachat de Sun Microsystems par Oracle, l’on se demandait ce qu’une entreprise de software allait bien faire avec une division Systems dont les produits étaient en recul au niveau de la vente (ce qui est encore le cas du reste aujourd’hui).

Un rôle de facilitateurLors de son keynote à Oracle Open World de San Francisco, John Fowler, executive v-p Systems, insista sur les avantages offerts notamment par les ‘engineered systems’ d’Oracle en tant que combinaisons de hardware et de software parfaitement harmonisés. Et d’aborder l’exemple de la Zero Data Loss Recovery Appliance. En associant des informations à propos des bases de données concernées à cette appliance, il est possible d’assurer des restaurations rapides à un moment spécifique dans l’utilisation d’une base de données. “C’est une autre façon d’aborder l’architecture de restauration”, a affirmé Fowler, et d’en finir avec les “implémentations Rube Goldberg (hypercomplexes et inefficientes, ndlr) d’échange de données entre composants”.

L’intelligence issue de l’entrelacement hardware + software, Fowler l’a démontrée sous la forme du prochain microprocesseur M7 Sparc, prévu pour 2015. Et Fowler d’aborder les éléments intégrés au processeur en vue d’accélérer les applications de base de données et Java, en combinaison avec une utilisation plus intelligente de (grandes quantités) de mémoire de travail DRam notamment (pour les applications ‘in-memory’ entre autres).

A terme, Oracle offrira également des facilités telles l”application data integrity’ (ADI) pour applications de base de données et Java, de manière à pouvoir enrayer notamment des problèmes logiciels suite à une utilisation incorrecte de la mémoire (à cause d’erreurs de la part des programmeurs ou d’attaques contre la sécurité). L’ADI aurait par exemple enrayé le bug Heartbleed.

Fowler a aussi annoncé la disponibilité de ‘Software in Silicon Cloud’ en tant qu’environnement de test. Par ailleurs, il envisage un solide intérêt pour les ‘engineered systems’ dans diverses régions, telles l’Afrique, où tant le TCO final qu’une simplification de la gestion (avec moins de personnes) jouent un rôle.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire