Meta: ‘Seuls les posts publics seront utilisés pour la formation en IA’
Plus de deux semaines après que Meta ait tenté d’obtenir votre approbation pour engranger des données de profil pour son IA, l’entreprise fournit un peu plus d’explications. Son argument principal est d’être plus transparente que la concurrence.
Fin mai, Data News écrivait que Facebook informait les utilisateurs européens via une fenêtre contextuelle de son intention d’utiliser leurs données de profil, y compris leurs publications (posts) et leurs photos, pour former ses modèles d’IA. Les utilisateurs pouvaient s’y opposer, mais dans ce cas, il fallait le faire activement au moyen d’un formulaire. Le problème, c’est que quand on clique sur la notification, il convient de chercher par soi-même comment poursuivre le processus.
Quiconque souhaite néanmoins s’opposer à l’utilisation de ses photos et messages publics pour l’IA de Meta, peut le faire au moyen de ce formulaire.
La contribution européenne est importante
En attendant, Meta fournit plus de renseignements sur ses projets dans un article de blog, même s’il s’agit principalement d’une série d’arguments selon lesquels cela ne devrait pas trop nous déranger. C’est ainsi que l’entreprise affirme qu’une contribution européenne est nécessaire pour que son IA fasse connaissance avec les langues européennes, des références culturelles et d’autres caractéristiques locales.
‘Nous croyons que les Européens seront mal desservis par des modèles d’IA qui ne seront pas informés des riches contributions culturelles, sociales et historiques de l’Europe’, peut-on lire dans un communiqué de blog.
Ce qui est bien précisé, c’est que seules les publications publiques, y compris les photos de Facebook et Instagram, seront utilisées. Les messages de chat n’étaient de toute façon pas explicitement inclus, mais on sait désormais plus clairement que ce que quelqu’un publie, qui est visible uniquement par les amis Facebook, ne sera en principe pas inclus.
‘Mieux que Google et OpenAI’
Meta prétend en outre que Google et OpenAI collectent également de telles données, mais que sa façon de faire est plus transparente et qu’elle offre aux utilisateurs plus de facilité pour s’y opposer. Cet argument doit cependant être pris avec circonspection, car il vous faudra expliquer pourquoi vous ne souhaitez pas que vos données soient utilisées. Même si Data News sait désormais par expérience qu’il suffit de mentionner que l’on refuse. Aucune véritable explication n’est nécessaire.
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