Plate-forme d’urgence IT, matériel imprimé en 3D et tablettes à l’hôpital bruxellois Brugmann

© CHU Brugmann
Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

Le CHU Brugmann mise pleinement sur la technologie dans son approche et sa lutte contre le coronavirus.

On entend partout des récits sur la façon dont des projets de numérisation s’accélèrent subitement du fait qu’il y a tout-à-coup un besoin urgent d’aller de l’avant. Cela s’applique surtout aux hôpitaux et au secteur de la santé. C’est ainsi que la clinique universitaire bruxelloise CHU/UVC Brugmann fait dans l’urgence grand cas d’une nouvelle plate-forme informatique opérationnelle en vue de faire face à la crise corona et de soutenir le personnel hospitalier. En l’espace de trois jours, des équipes de dFakto et Penbox ont réussi conjointement à mettre cette plate-forme en oeuvre. L’objectif? Aider à limiter autant que possible la mortalité en répartissant en temps réel le personnel disponible sur base de son expertise selon les besoins des différents départements de l’hôpital. Thibaut De Vylder, CEO de dFakto: “La solution mise en place au CHU Brugmann permet de visualiser en temps réel la situation de l’hôpital et des différents services. Grâce à des solutions agiles, les informations et les demandes sont centralisées dans la Cellule de Crise Hospitalière.”

Tablettes et imprimantes 3D en action

De plus, le CHU Brugmann met depuis la semaine dernière aussi des tablettes à disposition des patients dans chaque département, afin qu’ils puissent communiquer avec leurs proches. Dirk Thielens, directeur général du CHU Brugmann: “Le bien-être de nos patients est notre priorité. Même si chaque chambre dispose d’un téléphone, il est plus agréable de voir son interlocuteur à l’écran, d’autant plus lorsque le contact physique est rendu impossible. En gardant un contact journalier et en donnant des nouvelles, il est possible de réduire quelque peu le stress, ce qui ne peut que profiter au moral de tout un chacun.”

La semaine dernière, ce même hôpital avait déjà lancé la production de visières protectrices au moyen de deux imprimantes 3D. Aujourd’hui, plus de 100 exemplaires ont déjà été produits, qui seront répartis parmi les unités Covid, le service d’urgence, les soins intensifs, la maternité et le bloc opératoire.

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