Place au ‘crowdsourcing’
Dans un rapport, ABeam Consulting insiste sur l’importance de la communication et de la collaboration dans les projets d’externalisation (‘outsourcing’).
Dans un rapport, ABeam Consulting insiste sur l’importance de la communication et de la collaboration dans les projets d’externalisation (‘outsourcing’).
“En ces temps de récession économique, les entreprises seront toujours davantage enclines à économiser en externalisant/offshoran’ leurs activités”, affirme ABeam Consulting, spécialisée dans l’optimisation des processus d’externalisation. “Mais celles qui ne tiennent pas compte de plusieurs facteurs de réussite cruciaux, risquent fortement de ne pas profiter pleinement de la réduction des coûts escomptée.”
Dans son rapport, ABeam passe par conséquent en revue quelques conditions secondaires engendrant une externalisation réussie. Le rapport mentionne aussi une étude réalisée par ABeam, le Massachusetts Institute of Technology et la Helsinki University of Technology. “Pour profiter de l’externalisation/offshoring, la façon dont l’entreprise et le fournisseur de services collaborent et communiquent, est d’une importante cruciale”, y lit-on. ABeam utilise le terme ‘crowdsourcing’ comme facteur important: il s’agit là d’une tendance par laquelle de grands groupes de personnes résolvent des problèmes complexes en collaborant dans des équipes non structurées et en utilisant de manière optimale les moyens de communication basés sur internet.
Avant tout, les partenaires, plutôt que de transférer des activités ou des travaux à un sous-traitant externe, doivent constituer une organisation en réseau faisant la part belle à la communication bilatérale à différents niveaux et via différents canaux (traditionnels et basés internet). L’implication de la haute direction et du personnel sur le terrain est également essentielle.
Autre point important: les nouveaux rôles au sein des organisations. Une fonction clé est par exemple attribuée à l’officier de liaison (‘liaison officer’), qui forme le lien entre le commanditaire et l’exécutant et qui optimise l’interaction et l’échange de la connaissance entre les deux parties.
Tertio, les collaborateurs du partenaire d’externalisation/offshoring ne doivent pas simplement être considérés comme de la main d’oeuvre louée, mais comme faisant partie de l’organisation même.
Au lieu de continuer à rechercher des partenaires d’externalisation/offshoring dans des pays encore meilleur marché (au détriment de la qualité fournie), l’étude estime, enfin, qu’il est nettement plus lucratif de tirer une plus-value de la collaboration.
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