Peter Strickx et Yves Vander Auwera quittent Fedict

. © .
Pieterjan Van Leemputten

Le CTO de Fedict s’en va à la fin du mois, alors que le responsable des ‘shared services’ a, lui, récemment quitté le service public fédéral.

Strickx travaillait depuis 2001 pour le service public, année où Fedict a été créé. Il était coresponsable des projets tels la mise en open source du software eID, la migration vers des standards ouverts comme ODF et FedMAN, réseau avec lequel les SPF échangent des informations. Le mandat de Vander Auwera avait débuté en 2003.

La raison officielle de leur départ est un mandat venant à échéance. Celui de Strickx se terminera le 31 mai, tandis que Vander Auwera a vu le sien expirer fin avril déjà. Leurs fonctions respectives vont disparaître. Il n’y aura donc ni nouveau CTO ni nouveau responsable des services partagés.

Strickx n’a actuellement pas d’autre défi à relever, mais il ne manque pas d’ambitions: “J’aimerais me consacrer aux startups. Créer quelque chose, un peu comme je l’avais fait dans les années nonante avec Sun Microsystems (où Strickx a été actif de 1991 à 2001, et qui déployait à l’époque ses premières activités belges, ndlr), conjointement avec mes collègues d’alors.”

En qualité de director shared services, Vander Auwera a également été détaché auprès de la Police Fédérale dans le cadre du Plan de Sécurité National, où il démarra quelques projets. Actuellement, l’on ne sait du reste pas encore si cette dernière fonction sera maintenue. De son côté, Vander Auwera reste positif: “J’examine pour l’instant plusieurs. Je possède de l’expérience en entreprises publiques et privées, tant au niveau national qu’international, côté client et fournisseur. Mais l’une des choses à laquelle je pense, c’est de lancer moi-même quelque chose.”

Choix financier ou politique?

Ces départs arrivent après qu’on ait appris fin 2014 que le gouvernement fédéral allait injecter cette année dans l’ICT 385 millions d’euros, soit 22 pour cent de moins que l’an dernier, alors qu’en 2014, les dépenses avaient déjà été rabotées de dix pour cent. Cela signifie qu’il y aura aussi des restrictions au niveau de Fedict.

Certaines sources déclarent cependant à la rédaction de Data News que ce n’est pas la seule raison. C’est ainsi que le choix de ne pas prolonger les mandats aurait une connotation politique plutôt que financière.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire