“Pas question de négocier avec SAP”

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

“Cela peut paraître arrogant, mais que les choses soient claires: il n’est pas question de négocier un nouveau contrat de maintenance avec SAP.” C’est ce qu’a déclaré Danny Van Heck, country manager de SAP Belux, au cours du récent meeting du CioForum.

“Cela peut paraître arrogant, mais que les choses soient claires: il n’est pas question de négocier un nouveau contrat de maintenance avec SAP.” C’est ce qu’a déclaré Danny Van Heck, country manager de SAP Belux, au cours du récent meeting du CioForum.

SAP a subi une attaque en règle depuis l’annonce de sa décision de porter de 17 à 22% d’ici 2012 le prix de ses contrats de maintenance. Sous la pression des utilisateurs, l’échéance a été retardée depuis peu jusqu’en 2015 et les prix ne seront augmentés que de 3,1% seulement par an. “Cela prouve que mettre la pression aide”, a estimé Freddy Van den Wyngaert, président du CioForum. De son côté, Danny Van Heck évoque une mauvaise communication. “En échange, les utilisateurs finaux bénéficient d’un meilleur service. Au lieu d’un service réactif de type ‘bug solving’, nous proposons désormais un service proactif orienté processus.” En concertation avec SUGEN, l’association de deux groupes d’utilisateurs SAP, les critères de mesure de la qualité du service ont été définis fin avril. Il s’agit notamment de la réduction du coût opérationnel.

Le groupe d’utilisateurs belge SAPience n’est pas impliqué dans SUGEN qui ne regroupe que les grands pays. Danny Van Heck milite néanmoins pour l’adhésion d’une société belge à ce groupement. Par ailleurs, SAP a étendu ses contrats de maintenance à une période de 7 ans, avec possibilité de prolongation de 2 ans supplémentaires. “Au-delà, c’est définitivement terminé et les nouveaux bugs ne seront plus corrigés.”

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