Parler, une variante de Twitter, de nouveau partiellement en ligne grâce à de l’aide russe

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ANP

Parler est de nouveau en ligne grâce à l’aide d’une entreprise technologique russe. Le média social avait disparu de la scène après l’envahissement du Capitole à Washington, parce que son hébergeur web Amazon et d’autres partenaires avaient interrompu leur collaboration. Selon eux, Parler en faisait trop peu pour contrer les appels à la violence sur la plate-forme.

Le site web du service, apprécié par l’extrême-droite américaine, était hier lundi de nouveau accessible. La seule chose qu’on y voit provisoirement, c’est un message du directeur John Matze, qui signale que l’équipe travaille à la restauration des fonctionnalités.

Théories du complot

L’adresse IP utilisée par Parler est la propriété de l’entreprise DDos-Guard. Elle fournit entre autres une protection contre les attaques ddos et est exploitée par deux Russes. Le directeur de Parler, Matze, et DDos-Guard n’ont pas réagi à une demande d’informations. Mercredi dernier, Matze avait encore déclaré à l’agence de presse Reuters que Parler négociait avec plusieurs fournisseurs de services.

Dans le passé, DDos-Guard a fourni des services à des sites racistes et d’extrême-droite, ainsi qu’à d’autres diffusant des théories du complot, dont 8kun. L’entreprise a aussi supporté des sites gouvernementaux russes. Des esprits critiques à l’égard de Parler indiquent que le support par l’entreprise russe constitue un risque sécuritaire et qu’il s’agit d’un choix bizarre pour un site web, dont les utilisateurs se targuent d’être des patriotes.

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