Orqua a les dents longues

La société de services informatiques Orqua, lancée en 98 par un couple anversois, emploie désormais 300 personnes et a vu son chiffre d’affaires 2005 dépasser les 25 millions d’euros.

“On ne peut plus nous considérer comme des cow-boys,” plaisante David Van Waesberghe, le cofondateur avec Nancy Steels d’Orqua en 98. Ces deux dernières années, Orqua a en effet vu son chiffre d’affaires augmenter à chaque fois de plus de 40 pour cent et le personnel a suivi le même rythme pour atteindre 300 collaborateurs, dont une centaine sont des salariés de l’entreprise. “Et nous prévoyons encore 80 embauches en 2006, pour un objectif de chiffre d’affaires de 35 millions d’euros.” La société anversoise emploie à peu près à parts égales des spécialistes plutôt orientés systèmes (bases de données, helpdesk, …), des développeurs, et des spécialistes mainframe. “Et 14% de nos collaborateurs sont désormais des analystes techniciens qui font de plus en plus de la gestion de projet,” explique Van Waesberghe, qui veut définitivement corriger l’image de “bodyshopper” qui pourrait encore coller à la société.Orqua n’est pas la seule à communiquer son intention d’embaucher des dizaines d’informaticiens dans les prochains mois. Faut-il y voir une réelle reprise du marché ? : “pour pas mal de sociétés, il s’agit purement de faire de la réclame, sans pouvoir se baser sur des faits ou des croissances concrètes. Elles veulent mettre la charrue avant les boeufs, ce qui pourrait être dommageable pour tout le secteur.” Orqua veut également marquer sa différence par le fait que ses embauches massives ne compensent pas des départs massifs . “Même dans les années difficiles 2001, 2002 et partiellement 2003, nous n’avons pas réduit nos effectifs.”

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