Oracle OpenWorld: pédale douce sur les applications Fusion

On aurait pu croire qu’Oracle avait définitivement remisé au frigo, voire aux oubliettes, son slogan et sa stratégie Fusion Applications. Pas de trace en effet de cette appellation dans les discours ou- plus révélateur encore- dans l’intitulé des sessions proposées aux participants de l’OpenWorld.

On aurait pu croire qu’Oracle avait définitivement remisé au frigo, voire aux oubliettes, son slogan et sa stratégie Fusion Applications. Pas de trace en effet de cette appellation dans les discours ou- plus révélateur encore- dans l’intitulé des sessions proposées aux participants de l’OpenWorld.

Alors oubliée, sacrifiée cette future génération? Pas vraiment, mais Oracle, tout à coup, se fait beaucoup plus prudent et discret. En fait, rien n’a changé depuis l’édition précédente de l’OpenWorld où l’on avait déjà senti une réorientation des intentions.

On a donc droit cette année à la confirmation de ce qui s’esquissait depuis l’année dernière: la définition que donne Oracle de ce que sera l’offre applicative Fusion a fortement évolué avec le temps. Là où il s’agissait au départ de marier le meilleur des solutions Oracle, JD Edwards, Siebel, Peoplesoft et autres dans une offre unique, l’exercice de ‘fusion’ concerne désormais l’intégration au sein des applications existantes- appelées certes à évoluer et à piocher quelques idées auprès de leurs cousines- de potentiels nouveaux, du genre Web 2.0. Qui plus est, l’agenda de déploiement demeure toujours aussi imprécis. On en reste à la déclaration officielle d’un lancement de quelques premières applications Fusion cette année. “Et nous l’avons d’ailleurs fait”, soulignait Chuck Rozwak, vice-président Product development, “au travers par exemple de la nouvelle version de l’EPM, lancée cet été.”

Si cette conception de la Fusion se maintient et si le rythme s’étale sur plusieurs années, nul doute que la nature intrinsèque des futures applications Fusion soit encore appelée à évoluer- au gré des impératifs et des impondérables du marché.

Mais, est-on en droit de se demander, qu’est-ce qui, en définitive, justifie encore de faire la distinction entre l’évolution, réaffirmée, des applications existantes et cette évanescente lignée future?

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire