Nvidia présente des GPU pour postes de travail et serveurs

Nvidia RTX_A6000. © Nvidia
Pieterjan Van Leemputten

Nvidia a exhibé des cartes graphiques pour le marché professionnel. L’entreprise se tourne aussi vers les superordinateurs, lance un kit de robotique et entend jouer un rôle plus en vue dans les centres de données.

Lors de GTC 2020, GPU Technology Conference, un événement organisé par Nvidia, l’entreprise a annoncé pas mal de choses pour le marché professionnel. Début septembre, elle avait déjà introduit sa série 3000 de cartes graphiques à la consommation tournant sur l’architecture Ampere. Voici à présent, qu’elle fait une annonce similaire, mais pour le marché professionnel.

Ces cartes graphiques professionnelles sont la RTX A6000 (postes de travail) et l’A40 (postes de travail OEM et serveurs/centres de données). Toutes deux disposent de 48 giga-octets de mémoire GDDR6 extensible à 96 Go en utilisant conjointement deux cartes. Toutes deux sont majoritairement identiques sur le plan des spécifications.

Nvidia RTX_A6000.
Nvidia RTX_A6000.© Nvidia

La RTX A6000 sera disponible à partir de la mi-décembre par le biais de partenaires, notamment Dell, HP et Lenovo. Les GPU A40 suivront début de l’année prochaine. Cisco, Dell, Fujitsu, HPE et Lenovo notamment les intégreront à leurs systèmes.

Nvidia A40.
Nvidia A40.© Nvidia

Superordinateur

Nvidia a fait plusieurs annonces en matière de traitement graphique de l’image, mais aussi d’intelligence artificielle et de puissance de calcul pure. C’est ainsi que l’entreprise fabrique un superordinateur en Grande-Bretagne, le Cambridge-1. Il s’agit du Nvidia DGX SuperPOD qui, avec ses 400 péta-flops de performances AI et 8 péta-flops de performances Linpack, occupera une 29ème place au classement des superordinateurs.

Cambridge-1 supercomputer.
Cambridge-1 supercomputer.© Nvidia

Le Cambridge-1 combinera la puissance maximale de 140 systèmes DGX. Nvidia signale que les entreprises souhaitant disposer d’un système comparable, mais moins puissant, pourront construire leur propre superordinateur en combinant de 20 à 140 systèmes DGX.

BlueField

Le CEO Jensen Huang annonce également une extension des activités sur le marché des centres de données avec des DPU. Ces Data Processing Units, un nouveau type de processeur, sont supportés par la DOCA (Datacenter infrastructure On a Chip Architecture) de Nvidia.

Nvidia BlueField 2.
Nvidia BlueField 2.© Nvidia

A noter ici la nouvelle série de DPU BlueField-2. Le but est que ces puces puissent assumer des tâches en matière de connectivité, de stockage et de sécurité pour soulager le CPU. Selon Nvidia, un DPU BlueField-2 est capable d’exécuter les mêmes services de centre de données qu’un système à 125 coeurs de CPU. Cela permet aux CPU proprement dits de disposer de plus de latitude pour leurs prestations de base.

Actuellement, il s’agit de deux produits DPU: BlueField-2, qui repose sur la technologie Mellanox (l’entreprise que Nvidia racheta en 2019) et BlueField-2X offrant les mêmes capacités, mais complétées par des capacités AI du GPU Ampere de Nvidia.

Kit de démarrage robotique

Enfin, Nvidia introduit aussi un nouveau Jetson Nano, un kit de démarrage AI et robotique pour les étudiants, l’enseignement ou les hobbyistes. Il s’agit d’un kit de développement plus abordable que le Jetson que Nvidia avait sorti l’année dernière à 59 dollars. La présente version n’offre cependant que 2 giga-octets de mémoire contre 4 giga-octets pour son prédécesseur.

Nvidia Jetson Nano.
Nvidia Jetson Nano.© Nvidia

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