Nouveau pari d’EMC: les disques Flash
Après deux ans de développement, mises au point et améliorations apportées tant aux unités de disques qu’aux supports Flash proprement dits, EMC dévoilait récemment une offre de disques Flash destinée à des solutions de stockage haut de gamme (Symmetrix DMX).
Après deux ans de développement, mises au point et améliorations apportées tant aux unités de disques qu’aux supports Flash proprement dits, EMC dévoilait récemment une offre de disques Flash destinée à des solutions de stockage haut de gamme (Symmetrix DMX).
Dans le discours d’EMC, ces Flash drives viennent constituer un Tier 0 (dans une stratégie ILM) et promettent de “bouleverser foncièrement la conception et le développement des futures solutions de stockage”.
Dans un premier temps, l’offre se concentrera plus particulièrement sur des applications (très) critiques ayant besoin de temps de réponse supérieurs. Selon David Donatelli, vice-président Storage Products Operations, la proportion de systèmes intéressés oscillerait entre 5 et 10%. “Mais ces disques gagneront d’autres gammes à mesure que les prix chuteront. Or, ils ont tendance à diminuer plus rapidement que celui des unités de disques classiques (technologie rotative). Une parité a vec les disques haut débit FC devrait s’instaurer d’ici 2010. Nous ferons baisser les prix le plus vite possible”. Et de prédire que ces matrices de disques d’un type nouveau feront une percée, à divers niveaux de gamme, d’ici 2 ou 3 ans.
EMC ne veut pas pour autant sonner le tocsin pour les disques (S)ATA. “Leur densité continuera d’augmenter et le rapport prix/performances de s’améliorer. Les spinning drives ne disparaîtront pas mais on verra apparaître des systèmes mixtes”.
Les nouvelles unités, d’une capacité de 73 et 146 Go, offrent des performances de lecture/écriture “jusqu’à 30 fois supérieures à celles des meilleurs disques actuels” et des temps de réponse six fois meilleurs, “sans jamais aller jamais au-delà de la milliseconde, quel que soit le taux d’occupation de l’unité, par opposition flagrante avec ce qui se passe avec un disque classique qui voit ses temps de réponse s’accroître à mesure que l’espace est occupé, poussant souvent les clients à acheter très tôt de nouvelles unités en vue de préserver leurs précieux temps de réponse”.
A la critique parfois entendue d’une perte de qualité (en écriture) après un certain temps, David Donatelli rétorque que tous les disques Flash (SSD) ne sont pas égaux en la matière. “Nous avons opté pour la technique SLC (single layer cell), nous avons retravaillé la conception de nos matrices et nous avons beaucoup travaillé avec les fournisseurs, améliorant les algorithmes, de telle sorte que les normes de qualité en écriture soient comparables à celles que nous appliquons pour les disques rotatifs”.
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