NetApp dévoile sa stratégie Flash

Marc Husquinet Rédacteur de Data News

Si la technologie Flash fait partie de son offre depuis 2009 déjà, NetApp propose désormais diverses approches Flash répondant à des besoins spécifiques.

En 2009 déjà, le spécialiste du stockage NetApp commercialisait une cache Flash pour accélérer les performances du stockage. Puis en 2010, la société introduisait du SSD pour ses baies NetApp, avant de proposer en 2012 son Flash Pool associant du SSD et du HDD pour le caching. Mais désormais, NetApp introduit le Flash sur l’ensemble de son portefeuille, avec 3 déclinaisons, permettant de résoudre non seulement les problèmes de performances, mais aussi d’efficacité du stockage.

Primo, le Flash Accel permet d’améliorer les performances des applications grâce à un logiciel de caching disponible sur Flash PCI-e ou SSD pour serveur. Secundo, NetApp propose la plate-forme EF 540 all-Flash array qui offre les performances du Flash, tout en intégrant des fonctionnalités de type ‘enterprise’ (entendez en termes de disponibilité, de snapshot et réplication, de gestion des données, etc.), à savoir de l’ordre de 300.000 IOPS (I/O par seconde) avec une latence de type sub-milliseconde. Cette plate-forme se présente sous différentes variantes (en 2U avec 12 ou 24 drives et avec 19,2 ou 9,2 To notamment). Tertio, NetApp a présente son FlashRay (dont les premières versions bêta sont attendues à la mi-2013 et la disponibilité commerciale pour le début 2014) qui permet de créer une infrastructure à grande échelle associant performances, efficacité du stockage, évolutivité et fonctions ‘enterprise class’.

Plutôt que d’acheter des technologies, NetApp a préféré capitaliser sur son expertise en Flash et son système d’exploitation Ontap, désormais disponible en version clustered pour créer une infrastructure de stockage partagée et agile, tandis que son offre E-Series cible l’infrastructure de stockage dédiée (pour les applications de type vidéo, analytics, high-performance computing, etc.).

NetApp ne voit pas le Flash tant comme une technologie révolutionnaire que comme une réponse -parmi d’autres – en cas notamment de dégradation des performances, de temps de réponse trop importants ou de rapport prix/performances insatisfaisant. “Le marché Flash n’est plus une niche, mais devient une technologie reconnue pour certains workloads spécifiques, comme le VDI, l’OLTP, le trading, le cloud et le big data ou encore l’analytics notamment”, confirme Jeff Janukowicz, directeur de recherches chez IDC.

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