L’UE et le Japon vont collaborer plus étroitement dans le domaine des puces

© Getty Images/MvdV

Le Japon et l’Union européenne ont convenu de renforcer leur collaboration dans le domaine des puces. Cet accord fait suite aux restrictions d’exportation que la Chine a annoncées à propos de deux métaux qui sont cruciaux pour l’industrie des puces. Les tensions résultant de la guerre commerciale technologique au niveau mondial deviennent ainsi encore plus vives.

Les deux parties ont entre autres convenu de mettre en œuvre un ‘système d’avertissement précoce’ en cas de problèmes dans la chaîne d’approvisionnement du secteur des puces. L’accord sera signé cette semaine par le ministre japonais du commerce Yasutoshi Nishimura et le commissaire européen Thierry Breton lors d’une rencontre à Tokyo.

L’accord reprend aussi des projets de collaboration pour le développement de nouvelles puces, pour la formation de personnel, ainsi que pour le partage d’informations à propos de subsides gouvernementaux. En mai déjà, le Japon avait conclu un accord avec les Etats-Unis en vue de renforcer la collaboration dans le domaine de la recherche sur les processeurs.

Autorisation chinoise

Lundi, la Chine a annoncé que les exportateurs des métaux gallium et germanium devraient à partir du 1er août demander d’abord l’autorisation aux autorités chinoises pour les faire sortir du pays. Cette mesure semble être une réaction de Beijing aux limitations à l’exportation récemment annoncées pour le fabricant néerlandais de machines à puces ASML vers la Chine.

Sous l’égide des Etats-Unis, toujours plus de pays tentent d’empêcher que la Chine puisse fabriquer des puces sophistiquées, parce que ces dernières pourraient aussi être utilisées à des fins militaires. En outre, les pays en question veulent être moins dépendants de la Chine et garder la production des puces davantage sur leur territoire.

Contenu partenaire