Deux matières premières pour puces informatiques plus malaisées à obtenir à partir d’août
Le gouvernement chinois a introduit des restrictions à l’exportation pour deux importantes matières premières sur lesquelles il exerce un quasi-monopole. Ce faisant, il semble réagir aux précédentes interdictions d’exportation de puces à destination de la Chine.
A partir du 1er août, les entreprises devront recevoir de la part du gouvernement chinois l’autorisation d’importer de Chine deux importantes matières premières. Il s’agit du gallium et du germanium, qui s’avèrent tous deux nécessaires pour l’industrie des puces. Voilà ce que révèle la station néerlandaise NOS. Les exportateurs devront solliciter une licence pour expédier les matières premières et devront notamment donner des informations à propos des applications pour lesquelles elles seront utilisées.
Il est donc question de deux matières premières, dont la Chine est une très importante exportatrice. Dans le cas du gallium, jusqu’à 97% de cette matière exportée au niveau mondial provient de ce pays. Pour le germanium, cela oscille entre 60 et 70%. Ces deux métaux sont des sous-produits d’autres industries, telles que les raffineries de zinc. En agissant de la sorte, la Chine semble vouloir réagir à de précédentes interdictions d’exportation de la part de pays occidentaux. Les Etats-Unis et les Pays-Bas notamment ont récemment renforcé leurs règles d’exportation de puces à haute valeur technologique et (dans le cas du fabricant de machines à puces ASML) de la technologie nécessaire pour fabriquer ces puces.
On ignore cependant encore comme les autorités chinoises traiteront les demandes de licences. Si le pays veut réellement s’opposer à l’exportation des matières premières, cela pourrait impacter fortement le secteur, selon la station NOS.
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