L’OTAN examine si ses réseaux n’ont pas été piratés

Sommet de l'Otan en décembre à Londres

L’OTAN contrôle si ses systèmes informatiques n’ont pas été attaqués par des hackers. L’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord a pris cette décision suite à la vaste cyber-attaque lancée contre des ministères américains notamment et divulguée la semaine dernière.

Jusqu’à présent, les experts IT de l’OTAN n’ont pas encore découvert d’éléments suspects dans les réseaux, mais ils poursuivent leurs recherches de menaces potentielles, selon un porte-parole de l’organisation, samedi.

Les pirates qui sont à la solde de la Russie, selon les Etats-Unis, ont exploité un logiciel de l’entreprise américaine SolarWinds, utilisé entre autres par les pouvoirs publics américains. L’OTAN a aussi recours au logiciel de cette firme.

Sur les ordinateurs de la Commission européenne, on n’a trouvé aucune trace d’intrusion, selon un porte-parole. Le logiciel de SolarWinds n’y est utilisé que par une seule instance, mais la direction quotidienne de l’UE est encore occupée à analyser la situation.

La firme technologique américaine Microsoft avait annoncé jeudi dernier avoir été la victime des hackers. Selon le président du conseil d’administration Brad Smith, il n’y a pas que les réseaux aux Etats-Unis qui ont été impactés, mais aussi ceux en Belgique, en Espagne, en Grande-Bretagne, au Canada, au Mexique, en Israël et aux Emirats Arabes Unis. Il s’attend du reste à ce que cette liste ne soit pas exhaustive.

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