Présentation du Raspberry Pi

Nouvelle mode ou évolution utile et durable? : le (vraiment) mini-PC.

Toujours plus petit. La miniaturisation a toujours été un des objectifs de l’informatique, depuis sa création et pendant tout son développement. Des ordinateurs qui, il n’y a pas si longtemps, n’auraient pas pu tenir dans l’entièreté de votre salon se logent maintenant dans votre poche. On vend maintenant plus d’ordinateurs portables que de bureau, et l’avènement des netbooks, depuis le célèbre Eee 701 d’Asus fin 2007 ne fait qu’amplifier cette tendance.

On arrive maintenant à l’étape suivante, un ordinateur complet réduit à sa plus simple expression en terme de taille. Le premier a avoir fait (beaucoup) parler de lui, c’est le Raspberry Pi. Créé par une fondation anglaise à but non lucratif, il a pour objectif de faciliter l’apprentissage de l’informatique dans les écoles, grâce à son prix incroyable et sa taille réduite.

Jugez plutôt : le Pi mesure 86 mm sur 54, et pèse 45 grammes. Comme on peut le voir sur la photo, l’offre est minimaliste : il n’est même pas muni d’une coque de protection. Mais il comprend un processeur Broadcom de 700 Mhz, un chipset graphique capable de décoder la HD (1080p), 256 MB de RAM, des sorties HDMI, audio jack 3,5mm et RCA ainsi que des ports Ethernet (10/100), SD/MMC et deux USB. Il peut tourner sous différents systèmes d’exploitation, notamment Debian.

Le strict minimum, peut-être, mais qui est suffisant pour apprendre le métier aux futurs codeurs et programmeurs. Mais qui peut être aussi utile comme ordinateur secondaire, centre multimédia ou d’autres applications qui ne tarderont pas à être mises en place : le prix compétitif, notamment, a créé une communauté très active autour de la machine, ce qui assure son développement.

Et quel est son prix, alors? 22£, soit, au cours du jour, 27€.

Les possibilités du Raspberry Pi ne semblent limitées que par l’imagination de leurs développeurs, et va probablement ouvrir une nouvelle page de l’histoire de l’informatique.

Cependant, pour pouvoir en profiter, il faut s’armer de patience : la compagnie est en rupture de stock, et la demande est nettement plus fort que l’offre. Vous pouvez cependant déclarer votre intérêt, et attendre votre tour. Venez nous écrire un mot quand vous recevrez le vôtre.

Denis Blairon

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire