Logica Belgique vise les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici 2010

Logica Belgique entend faire partie du top cinq des intégrateurs IT d’ici 2010 et compte donc sur une croissance de son chiffre d’affaires de 65 millions d’euros l’an dernier à 100 millions d’euros dans deux ans. Steven Van Hoorebeke, ‘country manager’, aime prendre des risques.

Logica Belgique entend faire partie du top cinq des intégrateurs IT d’ici 2010 et compte donc sur une croissance de son chiffre d’affaires de 65 millions d’euros l’an dernier à 100 millions d’euros dans deux ans. Steven Van Hoorebeke, ‘country manager’, aime prendre des risques.

Logica, qui occupe quasiment 500 collaborateurs, a connu une assez bonne année. Avec une augmentation de 5 pour cent de son chiffre d’affaires à 65 millions d’euros, elle se trouve un peu au dessus de la moyenne du marché. Mais Steven Van Hoorebeke sait que “la consolidation va encore certainement s’amplifier dans les deux années à venir. Pour atteindre une masse critique, il faut faire partie du top cinq, sous peine d’être racheté.” Logica Belgique, qui occupe aujourd’hui la douzième place sur le marché belge, a elle-même examiné ces derniers temps six ou sept dossiers. La croissance organique ne suffit pas. Elle ambitionne des reprises en vue d’atteindre les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2010. “C’est mon ambition, qui ne m’a pas été fixée par le nouveau CIO, Andy Green. Il faut du suspens”, déclare Van Hoorebeke en riant.

Une grande part de la croissance doit aussi venir des projets ‘offshore’, aujourd’hui majoritairement dans le centre de développement de Logica à Bangalore, mais aussi dans toujours davantage de pays comme le Maroc. Les projets d’externalisation représentent 29% du chiffre d’affaires belge. 10% émane des projets d’offshoring. Van Hoorebeke entend aussi croître en proposant davantage de services à un nombre de clients plus limité. “Nous avons aujourd’hui 50 clients, mais sept d’entre eux représentent les trois quarts de notre chiffre d’affaires. Nous possédons trop de clients assez petits aux projets restreints. Je serais satisfait avec une trentaine de clients”, poursuit Steven Van Hoorebeke. Ses principales références sont Inbev, ING, KBC et Janssens Pharmaceutica.

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