L’officieux syndicat d’IBM forcé de stopper ses activités

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Pieterjan Van Leemputten

IBM est libérée d’une gênante épine dans le pied. Son officieuse organisation syndicale doit s’interrompre aux Etats-Unis, parce que trop de personnes sont licenciées chez Big Blue.

Alliance@IBM existe depuis 1999. Il s’agit d’une organisation qui représente les travailleurs du géant. Ce faisant, elle tient entre autres à jour le nombre de personnes licenciées et où. Des informations qu’IBM même ne communique jamais.

Mais l’organisation, indépendante d’IBM, mais constituée d’employés de l’entreprise, se voit à présent contrainte de jeter l’éponge. Assez ironiquement du fait qu’entre-temps, tant de personnes sont licenciées qu’Alliance@IBM ne compte plus suffisamment de membres payants. Avant, il y en avait environ 400 et aujourd’hui, à peine la moitié.

Lee Conrad, coordinateur d’Alliance@IBM, déclare que toutes les actions de l’organisation chez IBM sont suspendues. Il y aura cependant un nouveau site, où les travailleurs pourront continuer de partager leurs avis sur les licenciements et les restructurations.

Alliance@IBM est loin de disposer des mêmes droits et possibilités que les organisations syndicales belges. Mais via un réseau de collaborateurs, elle a réussi ces dernières années à obtenir une bonne vision des licenciements au sein d’IBM, tant aux Etats-Unis qu’à l’étranger du reste. C’est qu’IBM a l’habitude de ne pas appliquer d’importantes phases de licenciements, mais de procéder par petits groupes à plus long terme. Cette façon de faire est moins visible que quand ce sont de grands contingents de collaborateurs qui doivent quitter l’entreprise. Selon Alliance@IBM, Big Blue occupait encore 230.000 personnes dans les années quatre-vingts aux Etats-Unis, contre 71.000 seulement aujourd’hui.

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