L’internet en avion ne décolle pas

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Rien qu’aux Etats-Unis, pas moins de 500 avions sont déjà dotés d’un accès à l’internet, mais rares sont les passagers à utiliser cette application. Il semble bien que, comme pour les repas à bord, les voyageurs s’y intéressent tant que c’est gratuit, mais qu’une fois qu’il faut payer, ils préfèrent s’abstenir.

Rien qu’aux Etats-Unis, pas moins de 500 avions sont déjà dotés d’un accès à l’internet, mais rares sont les passagers à utiliser cette application. Il semble bien que, comme pour les repas à bord, les voyageurs s’y intéressent tant que c’est gratuit, mais qu’une fois qu’il faut payer, ils préfèrent s’abstenir.

Pourtant, les compagnies aériennes avaient vu dans l’internet une opportunité d’accroître leurs revenus. Or à présent, elles doivent déchanter. Alaska Airlines a bien essayé de réduire le prix d’accès internet à 1 $ à peine, soit 0,7 EUR. Or elle a été forcée de constater que le nombre de connexions continuait à baisser.

Selon la durée du vol, la plupart des tarifs varient de 4 à 9 EUR. Certains systèmes font appel à des antennes GSM au sol, d’autres préfèrent exploiter la technologie de communication par satellite. L’un des problèmes réside dans l’autonomie limitée des batteries des PC portables, sachant que tous les sièges d’avion ne sont pas forcément équipés d’une prise d’alimentation électrique.

Rares sont les compagnies aériennes à publier des détails sur l’utilisation de l’internet en vol. Virgin America affirme que de 12 à 15% de ses passagers exploitent ce service, surtout en classe affaires sur sa liaison entre Boston et San-Francisco. Les analystes estiment qu’il s’agit là d’un pourcentage supérieur à la moyenne et que les compagnies auraient intérêt à offrir un accès gratuit à l’internet, mais que celles-ci devraient surtout s’intéresser aux offres d’accès en ligne sur le lieu de destination.

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