L’ICT fait grimper les frais de consultance à la SNCB

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Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

A la demande du Parlement, la Cour des Comptes a pour la première fois depuis longtemps donné des informations sur les flux financiers au sein de la SNCB. La consultance ICT y foisonne. Voilà ce qu’on peut lire dans le journal De Tijd, qui a pu consulter le rapport. Les commandes de consultance externe pour le Holding se sont élevées au cours des 7 dernières années à pas moins de 633 millions d’euros, dont un tiers était destiné aux deux autres filiales. La SNCB a dépensé 123,9 millions d’euros, et le gestionnaire du réseau ferroviaire Infrabel 80,4 millions d’euros.

A la demande du Parlement, la Cour des Comptes a pour la première fois depuis longtemps donné des informations sur les flux financiers au sein de la SNCB. La consultance ICT y foisonne.

Voilà ce qu’on peut lire dans le journal De Tijd, qui a pu consulter le rapport. Les commandes de consultance externe pour le Holding se sont élevées au cours des 7 dernières années à pas moins de 633 millions d’euros, dont un tiers était destiné aux deux autres filiales. La SNCB a dépensé 123,9 millions d’euros, et le gestionnaire du réseau ferroviaire Infrabel 80,4 millions d’euros.

C’est en 2009 que l’on a atteint un maximum en matière de consultance, plus précisément à cause de l’ICT (et notamment le vaste projet SAP au sein du groupe). Ensuite, les frais de consultance ont régressé suite au plan Horizon, en vue de stabiliser l’endettement.

Même si la divsion ICT occupe quelque 900 personnes, l’on a encore fait appel fin de l’an dernier à 600 consultants externes. La SNCB dispose encore de 120 informaticiens dans sa filiale Ypto, alors que le Holding compte aussi 450 collaborateurs au sein de sa filiale ICT et réseaux Syntigo. Selon le rapport de la Cour des Comptes, la SNCB a à un moment donné versé à certains consultants pas moins de 200 à 250 euros de l’heure.

Dans les filiales du groupe, la majorité des frais de consultance externe concerne du reste également l’ICT. Même si ces coûts ne sont absolument pas transparents, puisque seules 14 des 114 filiales fournissent des chiffres à ce propos. La Cour des Comptes se demande pourquoi certaines filiales ont été créées, puisqu’elles font quand même appel à des consultants externes.

A la question de savoir si les frais de consultance externes diminueraient, au cas où les trois sociétés collaboreraient davantage en interne ou si la structure de la SNCB était ajustée, la Cour des Comptes n’a donné aucune réponse claire. Elle affirme même que des coûts ICT supplémentaires pourraient encore venir s’ajouter, parce que l’ensemble de l’architecture SAP devrait être de nouveau adapté…

Le ministre des entreprises publiques Paul Magnette dispose en tout cas d’une étude précieuse pour l’aider dans ses efforts de révision de la structure de la SNCB.

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