L’ICT européenne de nouveau en vogue chez les investisseurs

Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

Les capital-risqueurs européens redécouvrent le secteur ICT. Voilà ce qui ressort des nouveaux chiffres publiés par le cabinet d’études Dow Jones VentureSource. En comparaison avec l’an dernier, le secteur ICT a en effet enregistré une hausse des investissements de 69 pour cent. Au deuxième trimestre de cette année, 334 millions d’euros ont ainsi été injectés dans 90 accords d’investissement. Pour la première fois en deux ans, le secteur ICT redevient le plus populaire pour les investisseurs.

Les capital-risqueurs européens redécouvrent le secteur ICT. Voilà ce qui ressort des nouveaux chiffres publiés par le cabinet d’études Dow Jones VentureSource. En comparaison avec l’an dernier, le secteur ICT a en effet enregistré une hausse des investissements de 69 pour cent.

Au deuxième trimestre de cette année, 334 millions d’euros ont ainsi été injectés dans 90 accords d’investissement. Pour la première fois en deux ans, le secteur ICT redevient le plus populaire pour les investisseurs.

Comme l’on pouvait s’y attendre, 46 pour cent des 334 millions d’euros a été injecté dans le secteur des logiciels. L’industrie des puces suit avec 122 millions d’euros, mais dans ce cas, les investissements par entreprise ont été supérieurs. En moyenne en effet, les entreprises de software ont reçu 2,6 millions d’euros, alors que l’industrie des semi-conducteurs a pu compter sur 9,3 millions d’euros par entreprise.

Selon Arno Castanet, analyste chez Dow Jones, ces chiffres indiquent que l’optimisme croît après la crise du crédit. Les investisseurs en reviennent aux segments de marché, où ils avaient enregistré du succès dans le passé.

La destination préférée du capital risque européen est le Royaume-Uni, suivi par la France et l’Allemagne. Les pays scandinaves font aussi mieux que la moyenne.

Il y a quelque temps déjà, les analystes de Regent signalaient que la réticence financière dans le secteur ICT européen était en train de diminuer. Cela se traduit par davantage de rachats, et le secteur des logiciels occupe ici aussi la première place.

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