L’ICT, c’est du chinois pour les entrepreneurs

Les informaticiens et les entrepreneurs ne parlent pas la même langue. Voilà ce qui ressort une fois de plus d’une nouvelle enquête réalisée par le centre de la connaissance KMO-IT et l’hébergeur web Combell auprès de 1.900 hommes/femmes d’affaires.

Les informaticiens et les entrepreneurs ne parlent pas la même langue. Voilà ce qui ressort une fois de plus d’une nouvelle enquête réalisée par le centre de la connaissance KMO-IT et l’hébergeur web Combell auprès de 1.900 hommes/femmes d’affaires.

L’enquête portait sur la connaissance acquise des technologies de l’information et de la communication, ainsi que sur la façon dont les entrepreneurs utilisent l’internet et les applications liées au web. Selon Tom De Bast, ‘business development manager’ de Combell, les chiffres démontrent qu’il existe encore et toujours un écart énorme entre le secteur ICT et les entreprises.

Dans le cadre d’une série d’événements, les entrepreneurs se sont vu proposer un questionnaire à choix multiple portant sur la signification de termes ICT typiques. Sept personnes interrogées sur dix ont éprouvé pas mal de difficultés avec un acronyme comme ‘ERP’. Quasiment la moitié ne connaissait pas la fonction exacte d’un logiciel CRM, et 70 pour cent avaient des doutes à propos de l’abréviation ‘SaaS’ (software as a service).

Le deuxième volet de l’enquête se déroulait sur l’internet. Sur [www.fitopinternet.be], un quiz en ligne testait la manière dont les entrepreneurs utilisent le www et les applications connexes. Ici aussi, les résultats sont souvent significatifs. C’est ainsi que deux entrepreneurs sur trois n’utilisent pas de carte 3G, alors qu’1 sur 5 n’a même aucune idée de ce qu’est 3G.

Plus de 40 pour cent n’ont encore jamais appelé avec Skype, et six sur dix ne possèdent pas de profil sur des sites de réseautique connus comme LinkedIn. De plus, 20 pour cent qui en ont un, ne connaissent pas les possibilités offertes par LinkedIn & co et sont mécontents des résultats concrets de ce genre de sites.

“Cette enquête démontre une fois encore que les entrepreneurs ne connaissent souvent pas grand-chose en informatique”, déclare Tom De Bast. “Néanmoins, chez Combell, nous faisons de notre mieux pour proposer des produits et services de manière aussi compréhensible que possible. L’entrepreneur moderne ne peut plus se passer d’internet et des autres nouveaux médias, sous peine de se créer lui-même un important handicap concurrentiel.”

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