L”hackitivism’, c’est in!

Le piratage à motif idéologique, alias l”hacktivism’, est devenu très populaire. Voilà ce que conclut Trend Labs, la division de recherche de l’entreprise de sécurité IT Trend Micro. Hier encore, les sites web de Vmma étaient la proie d’adeptes trop zélés du prophète Mohammed.

Le piratage à motif idéologique, alias l”hacktivism’, est devenu très populaire. Voilà ce que conclut Trend Labs, la division de recherche de l’entreprise de sécurité IT Trend Micro. Hier encore, les sites web de Vmma étaient la proie d’adeptes trop zélés du prophète Mohammed.

Le communiqué de presse de Trend Labs tombe à pic, après ce qu’on appelle en jargon le ‘defacing’ des sites web de la Vlaamse Media Maatschappij (Vmma), hier. Ces sites web ont été barbouillés de messages musulmans, et les visiteurs étaient orientés vers un site web consacré au prophète Mohammed. Par ailleurs, la Vmma a fait appel à la Federal Computer Crime Unit et a déposé une plainte contre X. La société de médias déclare vouloir aussi repenser la sécurité de ses sites web.

Selon Trend Labs, le but des pirates est toujours plus souvent idéologique et non plus uniquement financier. De plus en plus, les pirates marquent leurs préférences politiques ou éthiques en causant des dommages numériques à leurs ‘adversaires’.

“Le principe du piratage idéologique, appelé ‘hacktivism’, n’est absolument pas une nouvelle évolution, mais un phénomène qui existe depuis quelques années déjà”, déclare Rik Ferguson, ‘solutions architect EMEA’ chez Trend Micro, dans le communiqué de presse. “Ces derniers mois, nous observons toutefois une forte augmentation de sa fréquence et une créativité croissante en la matière.”

Les activistes recourent à diverses méthodes, dont les ‘website redirects’ (orienter les visiteurs vers un autre site, sans qu’ils le demandent), le vol d’informations, le fait de rendre des sites invisibles et les attaques ‘déni de service’ (DoS).

Actuellement, les thèmes favoris sont les Jeux Olympiques, le Tibet et la Chine. En avril, des activistes chinois ont par exemple fait en sorte que les visiteurs du site officiel du gouvernement tibétain en exil téléchargent sans le remarquer un Javascript mal intentionné qui renvoyait vers des maliciels (malware).

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