“L’Europe a besoin de nouveaux réseaux”

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Luc Blyaert était rédacteur en chef de Data News

“L’Europe a un urgent besoin de nouveaux réseaux à haut débit. Les vitesses actuelles ne sont absolument pas suffisantes. C’est inacceptable”, a déclaré Neelie Kroes lors de sa première apparition officielle en qualité d’euro-commissaire en charge de l’agenda numérique.

“L’Europe a un urgent besoin de nouveaux réseaux à haut débit. Les vitesses actuelles ne sont absolument pas suffisantes. C’est inacceptable”, a déclaré Neelie Kroes lors de sa première apparition officielle en qualité d’euro-commissaire en charge de l’agenda numérique.

Neelie Kroes a parlé “d’un grand défi à relever par l’Europe”, mais sans expliquer par qui et comment ces nouveaux réseaux à haut débit devront être financés. Kroes (62 ans), qui s’est targuée d’avoir emmené la moitié de son cabinet de la concurrence dans sa nouvelle fonction, estime que l’agenda numérique “a été sérieusement sous-estimé”.

Lors du cocktail annuel de l’association européenne des fournisseurs de services internet, EuroISPA, à Bruxelles, elle a invité le secteur ICT à collaborer: “Je suis votre amie.” Selon elle, il y a trop de “digital virgins” en Europe: 30 pour cent des 500 millions d’Européens n’ont pas encore vu l’internet.

“Nous devons viser une société et une économie numérique à 100 pour cent.” Kroes a toutefois admis que “c’est là un bel objectif, mais qui ne sera pas évident à traduire dans la pratique. L’Europe a besoin de plus de contenu créatif et de haut débit.”

Selon elle, nous devons y arriver “pour nos enfants et petits-enfants”. Elle a expliqué qu’elle communique elle-même avec sa fille aux Etats-Unis via Skype. A la question de savoir si l’Europe autorisera aussi la communication poste à poste (‘peer-to-peer’) pour le partage des fichiers par exemple, elle a répondu: “Pourquoi ne le permettrions-nous pas”.

Neelie Kroes a ajouté qu’il fallait résoudre en priorité la problématique en matière de droits d’auteur. Préalablement, Malcolm Hutty, le président d’EuroISPA, avait plaidé pour “un internet libre et ouvert, où il n’y a pas de place pour les principes de droits d’auteur dignes de l’ancien régime”.

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