Les spécialistes médicaux favorables à une plate-forme eHealth

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Les pouvoirs publics préparent actuellement une plate-forme eHealth en vue d’échanger par la voie électronique les données relatives à la santé. Les spécialistes médicaux réagissent positivement à cette initiative, nous apprend une enquête réalisée auprès de 1.400 spécialistes par le magazine ‘de Specialisten/les Spécialistes’. Trois spécialistes sur cinq qualifient cette plate-forme de ‘bonne’ à ‘très bonne’. Un cinquième ne prend pas position. Ce sont surtout les Néerlandophones qui y sont favorables.

Les pouvoirs publics préparent actuellement une plate-forme eHealth en vue d’échanger par la voie électronique les données relatives à la santé. Les spécialistes médicaux réagissent positivement à cette initiative, nous apprend une enquête réalisée auprès de 1.400 spécialistes par le magazine ‘de Specialisten/les Spécialistes’. Trois spécialistes sur cinq qualifient cette plate-forme de ‘bonne’ à ‘très bonne’. Un cinquième ne prend pas position. Ce sont surtout les Néerlandophones qui y sont favorables.

La surcharge administrative est durement ressentie par beaucoup de médecins. En outre, quatre spécialistes sur cinq estiment que cette charge a encore augmenté ces dernières années. C’est assurément pour cette raison que beaucoup placent leurs espoirs dans une informatisation plus poussée. Et qu’ils accueillent positivement la plate-forme eHealth sur laquelle les pouvoirs publics planchent actuellement en vue d’un échange électronique des données relatives à la santé. 19,3% des spécialistes médicaux la qualifient d’initiative ‘très valable’ et 40,6% de ‘valable’. Un cinquième ne se prononce pas.

Une minorité – respectivement 8,0% et 3,3% – juge la plate-forme eHealth comme une ‘mauvaise’ à ‘très mauvaise’ idée. Dans le nord du pays, il y a clairement davantage d’enthousiasme pour la plate-forme publique que dans le sud. Deux médecins néerlandophones sur trois jugent l’initiative (très) bonne, et seuls 7,7% la considèrent comme (très) mauvaise. De l’autre côté de la frontière linguistique, le nombre d’adeptes est plus limité (52,5%), alors que celui des opposants est supérieur, puisque 15,7% qualifient la plate-forme électronique de (très) mauvaise idée. Dans les deux groupes linguistiques, un cinquième des participants à l’enquête (22,2%) n’ont pas pris position. Ce n’est assurément pas un hasard si 8,2% des médecins francophones ont répondu ‘sans opinion’ contre à peine 2,9% du côté flamand.

1.382 spécialistes (751 Néerlandophones et 631 Francophones) ont complété le formulaire d’enquête. Même si la possibilité existait de le faire en ligne, la plupart d’entre eux (1.166) ont choisi de remplir le questionnaire papier qui accompagnait le numéro du magazine ‘de Specialisten/les Spécialistes’ du 20 avril.

(Geert Verrijken)

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