Les résultats électoraux tardifs ne sont pas dus à du matériel désuet

Pieterjan Van Leemputten

Il n’est pas normal que certains votes électroniques ne soient connus que mardi, mais le bug dans le système ne serait pas dû à de l’ancien matériel, mais bien à une application nouvellement écrite.

Il n’est pas normal que certains votes électroniques ne soient connus que mardi, mais le bug dans le système ne serait pas dû à de l’ancien matériel, mais bien à une application nouvellement écrite. Au terme de la journée électorale d’hier, l’on ne disposait toujours pas des résultats de Bruxelles, de Gand et de la Communauté germanophone en raison de problèmes informatiques. Les médias évoquent des ordinateurs à voter vieux d’une vingtaine d’année et des disquettes illisibles, mais cette explication est pour le moins nuancée au ministère de l’intérieur.

“Le problème n’avait rien à voir avec les ordinateurs à voter ou avec les disquettes, mais bien avec l’application spécialement développée pour ces élections”, explique Peter Grouwels, porte-parole de l’intérieur. “Cette application a été pourtant testée en profondeur avant d’être certifiée, mais elle a provoqué une incohérence au niveau des voix de préférence dans plusieurs cantons.”

Plutôt fiable que rapideL’application concernée a été développée par Stésud et sert à lire les disquettes. Il s’agit donc d’un logiciel nouvellement mis au point qui, selon le ministère de l’intérieur, a été soigneusement testé. “Le problème nous a rendus perplexes”, affirme Grouwels.

Concrètement, le problème s’est manifesté lors du contrôle des voix de préférence. L’application vérifie ces dernières de plusieurs façons. Mais si lors de ces contrôles, une irrégularité est constatée, un signal est émis à l’attention du ministère de l’intérieur qui pousse alors sur le frein. “Pour nous, il importe que les résultats soient davantage fiables que rapides. Voilà pourquoi nous avons cessé de donner les résultats.”

Après l’arrivée de collaborateurs de Stésud, hier, une solution fut vite trouvée au problème, ce qui a alors permis de continuer de fournir les résultats. Le hic, c’est que cela se passait déjà tard dans la nuit, ce qui fait qu’un certain nombre de présidents de canton étaient déjà rentrés chez eux. Mais il y en a qui sont alors revenus, selon Grouwels.

Répartition des sièges: completLe fait que les résultats finaux de Bruxelles ne soient connus que mardi, est un ‘couac’, selon Grouwels: “Nous n’en connaissons pas l’origine. Les votes pour les listes et donc la répartition des sièges, tout est complet.” Par contre, pour les voix de préférence, le ministère de l’intérieur entend d’abord effectuer des contrôles supplémentaires avant de les donner. “Mais ici aussi, nous avançons.”

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