Les licences 5G seront réparties en juin

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Pieterjan Van Leemputten

L’IBPT invite les candidats à s’enregistrer pour le spectre 5G. Les spectres 2G et 3G seront également mis aux enchères cet été, et il y aura de la place pour un quatrième réseau mobile.

Le régulateur télécom lance un appel aux candidatures pour le futur spectre radio. Il entend ainsi inciter les (futurs) opérateurs à introduire un dossier pour leur licence 5G dans le cadre d’enchères qui, en raison de chamailleries politiques, avaient été mises en attente pendant plus de deux ans. Depuis novembre, il existe désormais un arrêté royal qui est paru au Moniteur fin décembre. Il en résulte que l’IBPT peut à présent donner le coup d’envoi des enchères 5G.

Il s’agit en tout des spectres sur les bandes de fréquences 700 MHz, 900 MHz, 1.400 MHz, 1.800 MHz, 2.100 MHz et 3.600 MHz, où celles de 900 MHz, 1.800 MHz et 2.100 MHz seront surtout utilisées pour la 2G, la 3G et la 4G. Les bandes de fréquences 700 MHz, 1.400 MHz et 3.600 MHz sont nouvelles et pourront être utilisées pour la 5G. Des règles spécifiques portant entre autres sur la vitesse minimale et la couverture s’appliqueront à chaque fréquence.

Normalement, Proximus, Orange et Telenet/Base, à savoir les trois opérateurs de réseau mobile que compte notre pays, peuvent se porter candidats. Mais il y aura de l’espace aussi pour un quatrième opérateur. Il s’agira sans doute de Citymesh qui, depuis plus d’un an, ne cache pas ses ambitions de devenir le quatrième acteur dans le paysage mobile.

Il est possible de se porter candidat jusqu’au 16 février. L’I BPT n’annoncera les candidats et leur spectre qu’après les enchères en juin.

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