“Les jeunes ne limitent pas leurs activités internet pour éviter des incidents sexuels”

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En général, les jeunes ne restreignent pas leurs activités sur internet ou sur les médias sociaux pour éviter des incidents avec des messages ou des images à connotation sexuelle. Ils veulent cependant éviter d’être impliqués dans ce genre de cas.

En général, les jeunes ne restreignent pas leurs activités sur internet ou sur les médias sociaux pour éviter des incidents avec des messages ou des images à connotation sexuelle. Ils veulent cependant éviter d’être impliqués dans ce genre de cas. Voilà ce qui ressort du projet Kids Online de l’UE, dans le cadre duquel 349 enfants âgés de 9 à 16 ans ont été interrogés dans 9 pays de l’UE. L’Instituut voor Mediastudies de la KU Leuven a également participé à cette étude.

Les jeunes prennent par exemple des mesures comme la poursuite du défilement et le dé-cliquage, mais ils ont aussi l’intention de ne tout simplement pas (faire) faire de photos sexy d’eux-mêmes ou d’apparaître à moitié nu devant la webcam. “Ce qui frappe ici, c’est que tant les garçons que les filles estiment que c’est aux filles qu’il appartient de veiller à ce que des photos sexy ne soient pas diffusées”, selon les chercheurs de Louvain.

La propagation d’images ou de messages à connotation sexuelle indésirables est un thème qui préoccupe le plus les jeunes, outre le cyber-harcèlement, l’abus d’informations personnelles et des inconnus qui prennent contact avec eux. Les expériences problématiques en ligne dépendent très étroitement des domaines dans lesquels les jeunes se trouvent aussi en plein développement dans leur vie réelle, comme la découverte de leur identité et de leur sexualité, la création de relations d’amitié et amoureuses, ou l’approche de questions morales et éthiques.

Les jeunes jugent cependant certaines situations de manière très divergente. Alors que l’un affirme être extrêmement prudent dans la diffusion d’informations personnelles et ne met aucune photo reconnaissable en ligne, d’autres continuent de croire que rien ne peut leur arriver, quel que soit le contenu sur eux-mêmes révélé en ligne. “Il existe toutefois des signes selon lesquels les jeunes qui entreprennent des actions en vue de se défendre contre les risques liés à internet, se sentent moins anxieux et inquiets”, déclare Sofie Vandoninck (KU Leuven). (Belga/MI)

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