Les jeunes minimisent le cyber-harcèlement

Des chercheurs de la VUB estiment que les jeunes doivent prendre conscience que s’en prendre à d’autres en leur envoyant des messages au contenu négatif via l’internet ou le GSM constitue bien une forme d’harcèlement.

Des chercheurs de la VUB estiment que les jeunes doivent prendre conscience que s’en prendre à d’autres en leur envoyant des messages au contenu négatif via l’internet ou le GSM constitue bien une forme d’harcèlement.

Selon les chercheurs de la VUB, les victimes minimisent le cyber-harcèlement parce qu’elles le considèrent plutôt comme de la “coping strategy”. Les témoins jugeraient nettement moins positivement l’importance du phénomène. “Un grand nombre de jeunes qui sont témoins de cyber-harcèlements, n’en font cependant pas état et restent passifs”, annonce la VUB dans un communiqué de presse.

Les auteurs ne seraient pas non plus toujours conscients de leur comportement. Un sur vingt admet l’avoir déjà fait, alors que sur base de questions implicites, il apparaît que quatre sur cinq s’en rendent coupables. “Leur motivation est dans la plupart des cas la vengeance, ce qui peut conduire finalement à une spirale négative sans fin.”

Les chercheurs ont constaté que les victimes de cyber-harcèlement affichaient assez souvent des symptômes émotionnels, des problèmes comportementaux, de l’hyperactivité, des difficultés de concentration et des relations difficiles avec leurs semblables. Mais les autres personnes concernées, qu’ils soient auteurs ou témoins du phénomène, se caractérisaient elles aussi par des problèmes comportementaux. Un quart des jeunes ont indiqué qu’ils connaissaient le cyber-harcèlement, soit comme témoin, soit comme auteur, soit encore comme victime.

L’étude de la VUB a été réalisée auprès de 1.022 jeunes du premier degré de l’enseignement secondaire dans cinq écoles flamandes. On parle de cyber-harcèlement, lorsque quelqu’un est régulièrement asticoté pendant une certaine période par le biais des supports électroniques. Ce harcèlement peut revêtir tant une forme verbale qu’écrite ou physique. Dans ce dernier cas, des ordinateurs sont endommagés suite au piratage de ses programmes ou à l’expédition de virus.

Source: Belga

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