Les bracelets équipés de GPS et de la reconnaissance vocale

L’objectif est que les condamnés à des ‘peines plus légères’ puissent simplement continuer à fonctionner dans la société et être appelés à des moments donnés par un ordinateur les invitant à prononcer une certaine phrase. Et par GPS, l’on pourra savoir où se trouve le détenu.

Jamais encore, il n’y a eu autant de détenus portant un bracelet de surveillance. Depuis le 20 mai, le record est en effet battu chaque jour qui passe. Actuellement, 1.058 personnes sont ainsi sous surveillance électronique.

Selon le journal De Morgen, ce succès est dû au tout nouveau système installé ces deux derniers mois et permettant d’organiser à court terme la surveillance électronique par reconnaissance vocale ou GPS.

Le nouveau système est plus rapide, plus économique et autorise une application nettement plus large du bracelet. Conséquences: jusqu’au 20 mai, le nombre de détenus portant un bracelet oscillait aux environs de 900, après quoi en dix jours, ce nombre a grimpé de 1.032 à 1.058. L’objectif final, 1.500 détenus sous surveillance électronique, est dès lors en vue, selon la Justice.

Cette accélération est due à un nouveau fournisseur – la firme Elmo-Tech Ltd. a décroché la commande gouvernementale – et à du personnel supplémentaire.

“Actuellement, la surveillance électronique est organisée de telle sorte que les détenus doivent à certains moments demeurer dans un périmètre précis de ‘l’aire de contrôle'”, explique le ministre de la Justice, Stefaan De Clerck, dans le journal. “Avec le nouveau système, nous pourrons à l’avenir travailler aussi sur base de la reconnaissance vocale ou du GPS.”

L’objectif est que les condamnés à des ‘peines plus légères’ puissent simplement continuer à fonctionner dans la société et être appelés à des moments donnés par un ordinateur les invitant à prononcer une certaine phrase. Et par GPS, l’on pourra savoir où se trouve le détenu.

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