Les Belges, champions de l’externalisation en Europe

Au niveau de l’Europe, les entreprises belges sont celles qui recourent le plus fréquemment à l’externalisation. C’est du moins ce qui ressort d’une étude menée par le bureau de consultance Ernst & Young auprès de plus de 600 chefs d’entreprises européennes. L’ICT est l’une des activités les plus ‘outsourcées’.

Au niveau de l’Europe, les entreprises belges sont celles qui recourent le plus fréquemment à l’externalisation. C’est du moins ce qui ressort d’une étude menée par le bureau de consultance Ernst & Young auprès de plus de 600 chefs d’entreprises européennes. L’ICT est l’une des activités les plus ‘outsourcées’.

L’étude “European Outsourcing Survey 2008″ indique que 70% des entreprises interrogées externalisent au moins une fonction. Et comme les entreprises considèrent l”outsourcing’ comme un moyen d’accroître leur avantage concurrentiel, un cinquième d’entre elles envisagent d’externaliser davantage dans les 2 ans à venir. Ernst & Young a interrogé plus de 600 chefs d’entreprise de sociétés réalisant un chiffre d’affaires d’au moins 100 millions d’euros en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie, en Espagne et en Belgique.

Les entreprises belges sont les plus actives en ‘outsourcing’ (81%), alors que les Français sont les plus frileux (63%). Par ailleurs, c’est en Belgique que l’on externalise le plus grand nombre d’activités (en moyenne 5 par entreprise). Au Royaume-Uni (où 71% des sociétés pratiquent l’externalisation), seules 3 fonctions en moyenne sont externalisées. La maintenance (76%), la logistique (73%) et l’ICT (68%) sont les tâches les plus souvent ‘outsourcées’.

Les économies de coûts et l’amélioration de la qualité du service grâce au recours à des spécialistes sont les deux raisons les plus invoquées pour justifier l’externalisation. Quant aux freins majeurs, toujours selon les participants à l’enquête, ils portent sur la perte d’autonomie et le risque de baisse de qualité du service.

Les entreprises belges et allemandes craignent surtout la perte de contrôle résultant d’une moins bonne mainmise sur les prestations et sur la gestion de l’entité concernée.

Source: Belga

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