Les anciens ‘datacenters’ tout aussi verts que les modernes

Les centres informatiques plus anciens peuvent parfaitement, moyennant des technologies adaptées, être aussi économes en énergie que les ‘datacenters’ verts modernes. Notamment grâce à la virtualisation et au multi-coeur.

Les centres informatiques plus anciens peuvent parfaitement, moyennant des technologies adaptées, être aussi économes en énergie que les ‘datacenters’ verts modernes. Notamment grâce à la virtualisation et au multi-coeur.

En rénovant leurs ‘anciens’ centres de traitement des données, les entreprises peuvent très bien économiser autant d’énergie que dans les ‘datacenters’ considérés comme écologiques. Une étude d’Accenture révèle en effet qu’en metttant en oeuvre des technologies d’économie d’énergie, les nouveaux centres informatiques permettent d’économiser jusqu’à 79% d’énergie. Et sur les sites IT existants qui appliqueraient de telles technologies vertes, l’économie pourrait certainement atteindre 74%. Des technologies vertes qui ont pour nom virtualisation, multi-coeur ou encore serveurs économes en énergie.

“Ce n’est pas parce que vous ne gérez pas un nouveau centre IT que vous êtes forcément dépassé”, affirme Teresa Tung, chercheur aux Accenture Technology Labs. Le cabinet de consultance a examiné pour ce faire les caractéristiques écologiques de 17 sites de centres informatiques de sociétés comme Yahoo, Sun et Oracle .

Le rapport a été rendu public lors du Data Center Energy Summit. Subodh Bapat, vice-président chez Sun Microsystems, a expliqué durant ce congrès que les centres informatiques sont aujourd’hui 1.000 fois plus grands et 1.000 fois plus gourmands en énergie qu’en 1972. Et que l’augmentation ne se ralentira pas dans le futur. Bapat a en outre présenté une étude montrant que les coûts énergétiques des ‘datacenters’ atteindraient 250 milliards de dollars en 2012.

Le rapport d’Accenture confirme une étude publiée auparavant par l’Environmental Protection Agency (EPA) américaine. Une étude qui s’appuyait surtout sur des estimations et des projections mais dont les conclusions n’étaient pas basées sur des données chiffrées, contrairement donc à cette nouvelle étude d’Accenture.

En collaboration avec Computable

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