Les abonnements internet fixe et télécoms groupés restent chers en Belgique

Pieterjan Van Leemputten

Les consommateurs qui achètent des services télécoms dans notre pays, ne s’en tirent traditionnellement pas mieux sur le plan financier que ceux des pays voisins. Le bonne nouvelle, c’est que les choses s’améliorent pour les abonnements les moins chers. Mais pour la plupart des types d’abonnement, le Belge paie plus que ses voisins.

Le régulateur télécom IBPT compare chaque année les prix belges avec ceux des pays voisins et en tire des conclusions tantôt positives tantôt négatives. La bonne nouvelle, c’est que le montant minimal à verser aujourd’hui pour un abonnement mobile par rapport aux offres dans les autres pays est inférieur à celui facturé il y a un an.

C’est ainsi qu’un abonnement mobile de 10 à 50 giga-octets revient moins cher aujourd’hui qu’il y a un an et que notre pays se situe dans la tranche médiane par rapport à l’Allemagne, le Luxembourg, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne. Mais pour des volumes supérieurs à 50 giga-octets, la Belgique reste particulièrement onéreuse.

Pour l’internet fixe et les offres groupées, notre pays est actuellement plus cher que la France et le Royaume-Uni, mais est sur la même ligne que les Pays-Bas, le Luxembourg et l’Allemagne pour les combinaisons de deux produits télécoms (par exemple l’internet fixe en combinaison avec la TV, la téléphonie mobile ou la téléphonie fixe). Mais pour ceux qui combinent trois services ou plus, la Belgique est devenue relativement plus chère par rapport à 2021.

Des forfaits plus coûteux, moins cher séparément

L’IBPT constate une tendance singulière dans les hausses de prix des opérateurs belges. C’est ainsi que la plupart d’entre eux ont augmenté leurs abonnements au cours de l’année écoulée au motif que leurs salaires, les coûts de l’énergie et les prix des équipements ont grimpé. Toutefois, ces augmentations de coûts ne sont pas répercutées sur les services individuels, où la concurrence est beaucoup plus forte que sur le marché des packs. Il semble donc que les opérateurs répercutent principalement leurs surcoûts sur leurs meilleurs clients, ceux qui font appel à un même acteur pour tous leurs besoins télécoms.

Les prix des produits télécoms individuels n’ont pas été nominalement augmentés par la plupart des acteurs. Ils peuvent donc être devenus plus chers, tout en restant en ligne avec l’inflation ou avec les prix des pays voisins. Deux des huit marques de téléphonie mobile sont devenues encore plus chères, même si l’IBPT ne mentionne aucun nom. Le régulateur note qu’il y a plus de concurrence sur ce segment avec des offres bon marché, et que cela se traduit par plus de choix pour les consommateurs et donc par de meilleurs prix.

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