L’enseignement catholique prépare sa vision de l’usage de l’ICT

Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

La VVKSO, qui chapeaute les écoles secondaires catholiques flamandes, va développer pour la prochaine année scolaire une vision de l’usage de l’ICT dans l’enseignement. Il s’agit plus précisément d’un texte que les écoles pourront utiliser, afin de mettre au point une politique ICT concrète. Ce texte doit offrir une réponse à la question de savoir comment les écoles peuvent se positionner dans un environnement où personne ne sait encore ce qui va se passer. “Les écoles sont en train de chercher activement. Il est donc logique que des initiatives variées soient prises”, déclare Chris Smits, secrétaire général de l’enseignement secondaire catholique flamand.

La VVKSO, qui chapeaute les écoles secondaires catholiques flamandes, va développer pour la prochaine année scolaire une vision de l’usage de l’ICT dans l’enseignement. Il s’agit plus précisément d’un texte que les écoles pourront utiliser, afin de mettre au point une politique ICT concrète. Ce texte doit offrir une réponse à la question de savoir comment les écoles peuvent se positionner dans un environnement où personne ne sait encore ce qui va se passer. “Les écoles sont en train de chercher activement. Il est donc logique que des initiatives variées soient prises”, déclare Chris Smits, secrétaire général de l’enseignement secondaire catholique flamand.

Ce texte abordera un large éventail d’applications ICT, où les tablettes tiendront un rôle en vue. “Les tablettes peuvent contribuer à un apprentissage actif et autonome de la part des élèves. Elles permettent également de réagir aux différences entre les élèves”, explique Smits. “Mais nous sommes conscients que cela peut se faire aussi sans les tablettes”, ajoute-t-il aussitôt. La VVSKO signale qu’un usage correct des tablettes exige des compétences spécifiques de la part des enseignants, ainsi que de bons manuels et applis numériques.

Répercuter le prix sur les parents? L’exemple du Sint-Pieterscollege – Sint-Jozefhandelsschool (SPSJ) de Blankenberge est entre-temps suffisamment connu. Les protestations d’une douzaine de parents n’ont pas empêché l’école d’obliger tous les élèves à acheter un iPad d’Apple tant pour suivre les cours que pour effectuer leurs devoirs à la maison. “Pour la VSKO, le prix d’achat ou de location d’une tablette est un élément important dans la débat sur son usage. Du point de vue légal, le prix d’achat d’une tablette peut certes être répercuté sur les parents, à condition que les frais leur soient communiqués à l’avance. Mais la VSKO estime que les écoles qui veulent obliger à acheter une tablette, doivent faire tout ce qu’elles peuvent pour éviter les obstacles financiers. Un achat ou une location obligatoire ne peut jamais avoir comme résultat que les parents n’inscrivent pas leur enfant dans l’école, parce que le prix est trop élevé”, poursuit Smits. Même si, selon les informations dont dispose actuellement la VSKO, l’école de Blankenberge aurait sur ce plan fourni les efforts requis.

Autre approche dans l’enseignement primaire L’enseignement primaire catholique a pour sa part déjà développé une vision à propos du contenu et de l’approche des ‘nouveaux médias’. Ce plan pédagogique, appelé ‘Mediaopvoeding’ entre en vigueur dès cette année. Marc Van den Brande, secrétaire général de l’enseignement primaire catholique flamand, nous signale que dans l’enseignement primaire, il n’y a guère d’initiatives relatives aux tablettes. Selon lui, la pression imposée par les éditeurs éducatifs et les fournisseurs de matériel a cependant “progressivement augmenté, tout comme lorsque les tableaux numériques ont fait leur apparition dans l’enseignement”. Pour lui, dans tout ce débat sur les tablettes, l’on se focalise par ailleurs trop sur le hardware et le software et pas assez sur la stratégie d’implémentation concrète.

Kris De Ruysscher, responsable du plan pédagogique ‘Mediaopvoeding’, parle du paradoxe des tablettes. “En mettant des tablettes à la disposition de tous les élèves, l’école répond au principe de l’e-inclusion, parce même ceux qui ne possèdent pas ces moyens chez eux, peuvent ainsi quand même avoir la possibilité de se familiariser avec ces moyens de communication modernes. A l’inverse, une école qui oblige chaque élève à acheter une tablette, va à l’encontre de ce principe”, prétend De Ruysscher. “A mon avis, une école, surtout dans l’enseignement primaire, ne peut l’exiger”, conclut-il. Dans l’enseignement primaire, il y a du reste aussi le principe de la ‘facture maximum’ destinée à éviter des coûts exorbitants aux parents. Affaire à suivre sans aucun doute. #

Pour en savoir plus sur l’utilisation des tablettes dans l’enseignement, veuillez consulter notre dossier à paraître dans le Data News n° 13 de ce 7 septembre.

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