Le WiFi à 1 gigabit est en vue

L’organisation de standardisation IEEE a décidé de développer un standard WiFi caractérisé par une vitesse de transfert de 500 Mbps. Son nom de code est VHT: Very High Throughput.

L’organisation de standardisation IEEE a décidé de développer un standard WiFi caractérisé par une vitesse de transfert de 500 Mbps. Son nom de code est VHT: Very High Throughput.

Le groupe de travail IEEE qui s’occupe du développement du standard 802.11n à 100 Mbps souhaite élaborer un standard WiFi caractérisé par une vitesse de transfert d’1 gigabit par seconde (Gbps). Voilà ce qu’il a annoncé lors d’une réunion à Hawaï, la semaine dernière. Le nom de code de ce standard WiFi rapide est IEEE 802.11 VHT (Very High Throughput).

L’organisation de standardisation prépare simultanément deux variantes du nouveau standard. La première utilisera la bande de fréquences située entre 57 et 66 GHz, et l’autre les fréquences inférieures à 6 GHz.

La vitesse de transfert inférieure inhérente (longues ondes, basse fréquence) que cette dernière variante offre, est compensée du fait qu’en son sein, les signaux des diverses stations de base, chacune ayant une vitesse de transfert de 500 Mbps, sont combinés.

L’on s’attend à ce que le standard soit lancé sur le marché en 2011 ou 2012. Plus de détails à ce propos seront fournis au deuxième trimestre de 2009.

Des spécialistes du projet de recherche européen OMEGA préparent aussi un standard sans fil caractérisé par une vitesse de transmission d’un gigabit par seconde. Le groupe de recherche entend atteindre cette vitesse en combinant les techniques de communication radio et optique sans fil avec le transfert des données via le réseau électrique.

Entre-temps, un groupe de recherche sous la direction de l’Italien Ernesto Ciaramella a battu le record mondial de l’émission sans fil rapide. Ils déclarent avoir envoyé des données sans fil à une vitesse supérieure à 1,2 térabit par seconde. Les chercheurs ont expédié les données par voie optique, mais sans utiliser un câble. Cette méthode s’appelle Free Space Optics (FSO). Le précédent record avait été établi par des scientifiques coréens qui avaient atteint la vitesse de 160 Gigabit via la technologie optique.

En collaboration avec Computable

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